La gauche se divise enfin sur le fondement même de la dette : d'un côté, il y a les adeptes de la monnaie-dette, comme Henri Sterdyniak ou David Cayla ; de l'autre, ceux qui avancent l'idée d'une monnaie libre de dette, comme Nicolas Dufrêne, Alain Grandjean, Jézabel Couppey-Soubeyran, ou encore Gaël Giraud.
En 1932, Joseph Caillaux, Ministre des Finances à sept reprises entre 1902 et 1935, s'adressant "à la postérité plus ou moins éloignée", explique qu'il avait prévu en 1924 la grande crise économique à venir, mais qu'elle fut retardée à cause de la création monétaire débridée.
L'ex-banquier Jean Peyrelevade propose une définition explicite de la finance : "Le système financier est l'ensemble des institutions dont la matière première est la dette. La finance émet de la dette, fait circuler de la dette, place de la dette, négocie de la dette".
Depuis la Révolution, la société française a opté pour une société matérialiste, où la science est seule à poser des vérités. Nous vivons dans une société du visible qui n'est que le monde de l'apparence. Seule la violence matérielle est reconnue.
Une démocratie est un système où le pouvoir revient au peuple censé décider librement des lois qui régissent la vie de la cité. La question est de savoir si nous vivons en démocratie, et dans le cas contraire, que devons-nous faire pour y arriver ?
L’élection présidentielle de 2022 approche à grand pas, et nous serons amenés à voter pour un programme porté par un des candidats. Ce moment est considéré comme le point d’orgue de la vie « démocratique » de la cinquième République. Pour autant, le résultat de l’élection exprime-t-il au mieux la volonté politique des citoyens ?
Aujourd'hui, les hommes de finance ont réussi après un long processus historique, à faire de la monnaie la coquille de la dette. La monnaie est de la dette ! Mais la monnaie est dite fiduciaire, c'est à dire qu'elle repose sur la confiance. Est-ce vraiment le cas ?
La finance n'est que mathématique appliquée. Tout repose sur une logique de départ acceptée comme raison-able : le temps est de l'argent, et il vaut plus cher pour le pauvre que pour le riche. Cette distorsion temporelle est une atteinte à l'ordre naturel, source de chaos social.
René Descartes, dans Discours de la Méthode, soulignait que le progrès scientifique et technique pourrait nous « rendre comme maitre et possesseur de la nature ». Cette pensée, qu’il faut remettre dans le contexte du XVIIème siècle, a façonné notre monde moderne, où la raison intellectuelle a laissé peu de place à la raison du cœur.
Si la BCE peut créer de l'argent en tapotant sur un ordinateur, pourquoi en 2008 les États ont été mis en danger pour sauver les banques avec de l'argent public ?