La tension que connaissent aujourd’hui les pays de la Méditerranée, mais aussi les incidences de cette tension sur les cultures et les sociétés de ce monde nous engagent à réfléchir aujourd’hui sur le monde politique méditerranéen contemporain et sur ce qui le caractérise en faisant de lui un espace politique particulier.
Deux événements ont eu lieu presque en même temps dans deux pays de l’espace méditerranéen : la destruction de près de 800 hectares à la suite d’incendies dans les Bouches-du-Rhône et une explosion particulièrement violente, à Beyrouth, qui a sans doute provoqué au moins cent morts. Cela nous amène à réfléchir à ce que signifie la mort dans l’espace public
Des propos tenus récemment par un universitaire libanais dans le quotidien « La Marseillaise » nous ont incité à réfléchir de nouveau aux incidences de la guerre de 1914-1918 sur la géopolitique du Proche-Orient.
La persistance de la pandémie du Covid-19 et le débat sur les mesures à prendre face à la maladie nous engagent à réfléchir sur les significations politiques de la maladie. Car ce n’est pas aujourd’hui que les pouvoirs et les populations ont à faire face à des maladies, à des épidémies – voire à des pandémies. C’est une vieille histoire.
Si, la semaine dernière, nous avons réfléchi à la figure du nouveau premier ministre, sans doute convient-il, aujourd’hui, de proposer un regard sur l’ensemble des ministres qui font partie du gouvernement dirigé par J. Castex
Le 3 juillet, le président de la République a nommé un nouveau premier ministre, Jean Castex. Cette nomination intervient à la fois après le second tour des élections municipales et après une atténuation sensible de la crise liée au coronavirus. Sans doute ce nouveau premier ministre a-t-il été nommé pour constituer une forme de réponse d’E. Macron à ces deux événements politiques majeurs.
Le second tour des élections municipales a été marqué par une croissance considérable de l’écologie politique dans notre pays. Les Verts ont remporté la municipalité de Lyon et occupent désormais de très nombreux sièges dans des municipalités dans lesquelles ils étaient associés aux partis de gauche. C’est significatif d’une évolution des orientations politiques dans notre pays.
L’approche du second tour des élections municipales, qui aura lieu ce dimanche, nous conduira à réfléchir aux mots qui désignent la citoyenneté et à ce que signifie leur origine dans notre culture.
Ne nous trompons pas : d’un événement sanitaire, l’apparition du coronavirus, désormais désigné par le terme « Covid-19 », est devenu un événement économique, politique et, sans doute, culturel. Il ne s’agit plus seulement de réfléchir à un virus, mais de penser la multiplicité des significations de la crise qu’il suscite.
À l’approche du second tour des élections municipales, le 28 juin, et depuis que la campagne électorale a commencé, voici plusieurs mois à présent, la ville semble bien être redevenu ce qu’elle n’a jamais véritablement cessé d’être : un espace politique. Mais peut-être importe-t-il de se demander ce que cela signifie aujourd’hui.