Depuis sa création, il y a 47 ans, Cinéma du réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. Attentif à la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble1…
un public large, fidèle, attentif et curieux. Dans une démarche prospective, Cinéma du réel rend compte de la création documentaire contemporaine, de ses évolutions et de ses expérimentations en dialogue avec la mémoire du genre. Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel contribue depuis plus de 40 ans à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs et rassemble les cinéastes qui font le cinéma documentaire contemporain en France et à l’étranger.
Michel Jouvet, neurobiologiste et artiste surréaliste français, accompagné par le geste de Marie Pierre Brêtas, décortique les strates de son identité. Une vision souterraine de l’homme qui a découvert le sommeil paradoxal à quelques mois de sa mort. Un accès aux portes de l’onirisme par le cinéma, vecteur de la lumière des rêves.
Il existe trois catégories de cinéastes : les amuseurs de foule, les penseurs et les poètes. Maria Kourkouta est sans aucun doute une de ces rêveuses inconditionnelles. Si elle est toujours émerveillée lorsqu’elle rencontre l’autre, son angoisse de prendre place derrière la caméra pour sublimer ce dernier n’en est pas moins grande.
Dans son documentaire, la réalisatrice Daphne Xu dresse le portrait de Huahua, qui gagne sa vie en se filmant sur Internet. Entourée par sa communauté de followers, elle façonne son image et crée son propre monde...
Quand le réalisateur Ico Costa est dans l'incapacité de se rendre au Mozambique pour son tournage, il décide de confier une caméra à deux jeunes gens sur place. Dans Domy+Ailucha: Ket Stuff!, ils partagent alors avec le spectateur leur vision du quotidien.
Un enchevêtrement de récits poétiques et de références codées, reflets des récents changements intervenus dans le tissu socioculturel de Hong Kong, patrie de l’artiste, et commémoration d’une époque et d’un lieu qui ne seront peut-être plus jamais tels qu’ils étaient.
Le jour, c'est une station de ski, la nuit, c'est un point de passage pour les exilés. C'est l'histoire d'un paysage qui est traversé par deux mondes parallèles, c'est l'histoire de ceux de la nuit.
Trois hommes travaillent sur un chantier. Le travail a été interrompu par cinq mois d’emprisonnement. La pluie tombe soudainement comme le silence qui précède une expulsion.
À l’intérieur du plus grand camp de concentration de la dictature argentine de Videla, le Campo de Mayo, les pérégrinations de Felix Bruzzone, un écrivain se servant de la course à pied comme d’une catharsis pour expier les démons de son histoire étroitement liée au camp.
Un couple de jeunes étudiants part, nous emmène de la ville jusqu’aux bois où ils posent leur tente ; la rencontre d’un trio mystérieux qui évolue ensemble, et enfin un trio dansant qui expérimente un autre rythme, un temps organique, où chair et terre se mêlent.