Depuis sa création, il y a 47 ans, Cinéma du réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. Attentif à la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble1…
un public large, fidèle, attentif et curieux. Dans une démarche prospective, Cinéma du réel rend compte de la création documentaire contemporaine, de ses évolutions et de ses expérimentations en dialogue avec la mémoire du genre. Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel contribue depuis plus de 40 ans à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs et rassemble les cinéastes qui font le cinéma documentaire contemporain en France et à l’étranger.
Les œuvres cinématographiques d'Elsa Brès et ses installations explorent des forces de résistance dans des espaces en marge. Combinant des recherches approfondies et des expérimentations sur la narration, ses projets sont profondément ancrés dans des lieux qui lui sont proches. Les Sanglières est son quatrième film, il s’agit d’un long-métrage qui traite des sangliers comme alliés de la lutte.
Franziska von Stenglin est une photographe et cinéaste allemande. Après un premier long-métrage, Pa Va Hêng. The Dust of Modern Life (2021) tourné au Vietnam, Baħar biss (Just Sea), tourné sur l’île de Gozo (Malte), sur la mélancolie d’un vieux pêcheur nommé Salvo.
Feargal Ward explore un site militaire britannique méconnu en Allemagne. Le cinéaste irlandais examine comment la guerre est planifiée loin des lignes de front. Il s'agit moins du spectacle de la guerre que de son infrastructure.
À l'annonce de la guerre en Ukraine, Rostislav Kirpicenko, étudiant ukrainien à Paris, se lance dans une véritable traversée de l’Europe en direction de sa ville natale. Au fil des rencontres et des témoignages, on plonge dans la brutalité de la guerre. 1 rue Angarskaia c’est aussi un retour dans le passé, un adieu à ce qui n’est plus et une parole portée par l’incompréhension face à l’horreur.
Maureen Fazendeiro capture la vacuité des paysages ruraux et urbains d’une banlieue du sud-est parisien pour conter, sur le mode de l'épistolaire, l'histoire d'une communauté de Roms, dont l'arrivée perturbe la quiétude locale. Les Habitants dresse un regard sur les dynamiques de marginalisation des communautés Roms.
Avec Inventory, Ivan Marković explore la transformation du Sava Centar de Belgrade, un bâtiment brutaliste emblématique de la vision socialiste yougoslave.
La rêverie constitue la base narrative de IN THE MANNER OF SMOKE, observant les relations entre le travail d’un guetteur de feu en Californie et celui d’un peintre paysagiste à Londres. Le film explore l’impact des technologies médiatiques (de la peinture aux webcams) sur la représentation des incendies de forêt et l’expérience du témoignage visuel.
Dans Sa rafale, le réalisateur Maxime Garault raconte son expérience dans un hôpital psychiatrique. Au fil de ce récit en voix off, son ami Guillaume, lui-même artiste, fait le portrait des différents patients que Maxime a rencontrés lors de son séjour.
Dans Balane 3, Ico Costa filme une journée dans le quartier éponyme d’Inhambane, au Mozambique. Là, entre hommes et femmes, jeunes et vieux, perce une joie essentielle, qui ne cesse de surprendre le cinéaste.
Inviter à rencontrer l’autre, c’est ce que Marie Valentine Regan propose à travers son exploration du temps passé aux côtés de Etel Adnan (1925-2021), artiste pluridisciplinaire, poétesse, plasticienne et peintre libanaise. Elle présente le portrait complexe d’une femme dont la vie ne peut pas être résumée en quelques mots.