Depuis sa création, il y a 47 ans, Cinéma du réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. Attentif à la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble1…
un public large, fidèle, attentif et curieux. Dans une démarche prospective, Cinéma du réel rend compte de la création documentaire contemporaine, de ses évolutions et de ses expérimentations en dialogue avec la mémoire du genre. Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel contribue depuis plus de 40 ans à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs et rassemble les cinéastes qui font le cinéma documentaire contemporain en France et à l’étranger.
La cinéaste chilienne Malena Szlam propose une exploration visuelle frappante du temps volcanique et de la connexion de l’humanité à la nature. Par un mélange innovant de sons et d’images, le film transcende le temps linéaire, alliant influences scientifiques, anthropologiques et artistiques pour offrir une réflexion sur les rythmes de la Terre.
Depuis son téléphone, Paul filme, monte et partage son quotidien sous forme de reels sur les réseaux, avec une phrase en tête : "Cleaning to save my life." Tous les jours il fait le ménage chez des femmes rencontrées sur Tinder, en échange d’étranges rapports érotiques.
À travers le regard du réalisateur Maxence Vassilyevitch, l’acteur et réalisateur Jacques Nolot se livre dans témoignage brut : une vie peu commune, dont il se remémore les souvenirs…
Lors d’un atelier du New Asian Filmmakers Collective au Cambodge, Daphne Xu a été frappée par l’image saisissante de crocodiles en captivité dans un village flottant du Tonlé Sap. Ce choc visuel a nourri son court-métrage, une errance sensorielle entre Phnom Penh et le Mékong, portée par la mémoire et le désir.
Après Vivre riche et Traverser, premiers volets d’un triptyque documentaire dont le dernier sortira en 2026, Joël Akafou présente Loin de moi la colère, un film essentiel sur la mémoire collective et la guérison d’un peuple.
La réalisatrice argentino-britannique Jessica Sarah Rinland explore les thèmes du soin et de la captivité retraçant l’évolution de la relation entre l’humain et l’animal. Le film interroge aussi l'influence des modèles occidentaux sur les zoos, en mettant en lumière une approche éthique centrée sur la préservation des espèces et la relation intime entre personnel soignant et animaux.
First Light explore le thème du déracinement à travers le quotidien de l’oncle vietnamien de la réalisatrice, exilé dans un appartement berlinois, fourmillant de plantes exotiques et de photographies familiales. La terre vietnamienne, observée depuis des images de vidéosurveillance, apparaît en filigrane d’une poétique de la préservation et de la fragmentation
Don Quichotte et Sancho errent dans un Marseille morcelé. Passant d’îlots urbains en îlots urbains, le duo rencontre d’autres duos comme autant de scènes-miroirs. Dans ce film, l’imaginaire se heurte au réel et explore les liens entre fiction et documentaire.
Jadis, Georges Braque peignait ici ses toiles cubistes, ses fauves esquisses. Sa maison abandonnée semble une jungle chaotique, faite de décombres et de vestiges humains. Noëlle Pujol, proche des démarches de l’art contemporain, offre avec Regarde avec mes yeux et donne-moi les tiens, un film gracile, à fleur de corps, dans lequel la caméra est plus que jamais le prolongement de notre regard.