Depuis sa création, il y a 47 ans, Cinéma du réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. Attentif à la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble1…
un public large, fidèle, attentif et curieux. Dans une démarche prospective, Cinéma du réel rend compte de la création documentaire contemporaine, de ses évolutions et de ses expérimentations en dialogue avec la mémoire du genre. Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel contribue depuis plus de 40 ans à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs et rassemble les cinéastes qui font le cinéma documentaire contemporain en France et à l’étranger.
Cinéaste-chercheur-écrivain, Amit Dutta est considéré comme l’une des voix les plus importantes du cinéma expérimental indien contemporain. Je découvre son film un jour de pluie. Je me rappelle le bruit des gouttes, puis des images et sons étranges – une voix de conte, des regards, un jardin. Je me rappelle un voyage.
Les images englouties récupérées au barrage de Karaj en Iran – où le cinéaste français Albert Lamorisse s'est écrasé en 1970 – refont surface. Une archiviste iranienne spécule sur la mort de Lamorisse et sur la restauration et la diffusion de ses dernières images.
Seuls en plein cœur d’une forêt des Cévennes, Phillip et Tristan restaurent les canaux d’irrigation de deux moulins. Un moment suspendu où est rendue sensible toute la fragilité des êtres et de la nature.
Après son dernier documentaire À ma mesure, Marie Tavernier replonge dans l’un des thèmes phares de sa filmographie, mais cette fois-ci à travers la plume d’Yvon. L'histoire d’une rencontre entre une caméra et les mains abîmées d’un travailleur du nucléaire et écrivain en éclosion.
Avec ce film très personnel, la documentariste américaine Lee Anne Schmitt nous invite à réfléchir, à partir de son histoire familiale, aux liens évidents entre le conservatisme aux États-Unis et les vies intimes de ses habitants.
Ce court film est destiné à alimenter la réflexion sur l’histoire du conflit Israélo-palestinien par l’évocation de la performance The Green Line, réalisée en 2004 par l’artiste Francis Alÿs.
Simon Ripoll-Hurier s'intéresse aux «remote viewers», héritiers d’une méthode parapsychologique de perception extrasensorielle inventée par la CIA dans les années 1970. Leurs descriptions à l’aveugle accompagnent les images des «cibles», lieux et évènements significatifs, à travers un espace où les ambitions technologiques et les pratiques ésotériques se confondent.
Dans Aeroflux, Nicolas Boone enfourche son vélo pour arpenter les alentours de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, paysages technologiques marqués par une hostilité au vivant. Par cette exploration, le film donne à voir un pan du réel ignoré, des interstices dans le flux incessant des voitures, trains et avions.
Il existe aux USA un endroit où le temps n'a pas de prise. Sur le pré de Cairo, une petite ville de l'Illinois, on peut encore entendre les voix de toutes les âmes en lutte qui ont résisté sur cette place dans les années 1970, générant un seul et même chant de liberté.
Felipa César et Marinho De Pina interrogent les habitants de Malafo, village en Guinée Bissau. La vie de la communauté est un cycle : travail avec la nature, interrogation sur le passé colonial du pays… Le temps linéaire n’est plus celui qui compte, et tout semble se faire infiniment écho.