Le livre de Laurent Gaudé est dédié à ceux et à celles, qui plongés dans le tourment de l’Histoire, ont prononcé ce mot « Europe », avec ardeur. Mais quel avenir européen se profile dans ce XXIe siècle désenchanté ?
Laurent Gaudé nous rappelle que les mots de la littérature : « peuvent replacer au cœur du récit la conviction et l’élan sans lesquels rien ne se fait ».
« L’homme assis dans le couloir » de Marguerite Duras est, selon sa définition, la mise en scène d’une obsession. C’est aussi représenter l’interdit par la littérature. L’histoire d’une femme, d’un homme, à travers les pulsions sexuelles.
Pour sa première création à la Comédie-Française, Pauline Bureau écrit une pièce à partir du « procès de Bobigny en 1972 », dont les répercussions ont, en 1975, contribué à l’adoption de la loi Veil*.
Jade croit que si elle fuit l’Occident sa vie va changer. Alors elle fait des listes ; et, par des rencontres sur internet, cherche le sens de sa révolte. Inès, sa mère a fait le chemin inverse et pour être libre, a fui le Moyen-Orient. Vingt ans ont passé dans ces allers-retours qu’ont pratiqués la fille et la mère.
En avant-première, à la maison de la poésie, Jacques Rebotier donne son poème « Contre les bêtes », en prélude à la description de l’omme. Texte sans doute écrit au XXIIe siècle, par un papillon. Ou une grenouille.
Waynak, pièce de Catherine Verlaguet et Annabelle Sergent, est inspirée de paroles d’enfants d’ici et de là-bas, pour porter haut la voix sur notre planète, en mutation perpétuelle.
Chercher les camarades d’Aurianne Abécassis est une pièce à caractère politique, sur un sujet historique : la guerre civile espagnole. Ce texte édité chez Lansman a produit sur nous un effet grandement favorable. Et nous fait penser à Louise Michel et sa « révolution sociale ».
Ce livre des Éditions Intervalles, bien illustré par une couverture de Marthe Pequignot, va tout au long de ses pages entre l’enfance des « mêlés emmêles » et leur vie à l’âge adulte. Une amitié tricéphale que la difficulté d’être n’entamera jamais, malgré l’éloignement, la prison, et les galères.
Ivo van Hove, après avoir convoqué « Les Damnés » de Visconti, réuni en une seule pièce Électre et Oreste d’Euripide, à l’occasion d’une nouvelle entrée au répertoire de la Comédie Française, en cette année 2019.