Collaborateur de Justice et Paix France, militant des droits humains, observateur indépendant et autodidacte passionné de la vie politique indonésienne.
Paris - France
Entre exclusion violente et intégration conditionnelle, les diasporas juive et chinoise ont longtemps navigué dans l’ambiguïté des sociétés majoritaires. Cette lecture croisée interroge les logiques de haine, de mimétisme, de réussite et de méfiance qui structurent leur rapport à la puissance et à l’altérité.
En Indonésie, être minoritaire ne signifie pas seulement être moins nombreux : c’est vivre dans une tension constante entre adaptation et effacement. Face à l’hégémonie culturelle dominante, les logiques de soumission, de flatterie des puissants et d’oubli de soi deviennent des stratégies de survie… puis des prisons identitaires.
Discrète mais déterminée, Danielle Mitterrand a défendu sans relâche la mémoire des victimes du massacre de 1965 en Indonésie. À travers sa fondation France Libertés, elle a offert écoute, reconnaissance et soutien aux exilés et anciens prisonniers politiques, bien souvent ignorés des chancelleries occidentales.
Philippe Auguste, roi de France, et Gajah Mada, mahapatih du royaume de Majapahit, ont façonné deux empires aux trajectoires parallèles. L’unité qu’ils ont construite, entre conquête et organisation, a marqué durablement leurs nations respectives. Cet article explore leurs visions politiques et leurs héritages croisés.
En Indonésie, la loi de 1974 encadre strictement les mariages interreligieux, exigeant que les unions respectent les règles religieuses des époux. Cette législation, incompatible avec la diversité religieuse du pays, provoque des complications juridiques et sociales, notamment pour les enfants issus de ces mariages.
Les interdictions de mariages entre religions, ancrées dans des traditions anciennes et des lois contemporaines, continuent d’impacter profondément les couples mixtes et leurs enfants. Entre exclusions juridiques et conflits identitaires, cet héritage durable soulève des questions cruciales sur la liberté, la tolérance et le droit à l’amour au-delà des barrières religieuses.
L’accord commercial signé en juillet 2025 entre les États-Unis et l’Indonésie se présente comme un succès diplomatique. Pourtant, derrière l’euphorie médiatique, c’est une relation profondément déséquilibrée qui se dessine : un accès sans contrepartie pour les Américains, contre des concessions lourdes et un sacrifice de la souveraineté indonésienne. Qui y gagne vraiment ?
L’Indonésie, malgré son dynamisme économique affiché, est paralysée par une corruption omniprésente qui sape ses fondements. Affectant tous les secteurs, ce fléau fragilise la démocratie, alimente les inégalités et compromet la cohésion nationale. Derrière les discours officiels, la corruption demeure le danger principal qui guette le pays.
Joko Widodo, charpentier devenu président, a incarné l’espoir d’une démocratie populaire en Indonésie. Mais son parcours fulgurant s’est transformé en déclin polémique : dérive autoritaire, népotisme assumé, dynastie politique en marche. De héros du peuple à figure contestée, Jokowi laisse un héritage aussi brillant que trouble.
Condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, Serge Atlaoui a obtenu une libération conditionnelle après deux décennies d’enfermement. Une décision qui relance le débat sur la justice indonésienne : intransigeante avec les petits trafiquants, souvent laxiste envers les puissants corrompus. Une hiérarchie inquiétante des délits.