Le chorégraphe libanais Alexandre Paulikevitch, s’est emparé de la danse orientale Baladi (citadine) en opposition à la danse Chaabi (rurale) à Paris en 2000 au Centre de Danse du Marais. Ce choc lui fait prendre un virage à 180 degrés : « mon corps a compris que je devais être là ». Il sera au festival « Les rencontres à l'échelle » 8 au 18 juin, à Marseille.
Dès l‘entrée dans la salle du théâtre, on ressent une ambiance particulière tout d‘abord par la scénographie, feuillue comme une forêt, herbes hautes, talus, le long d’une route infinie.
La quatrième de couverture de ce livre précise qu’il s’agit de la « première grande synthèse sur l‘Algérie du XIXème au XXIème siècle (…) depuis la régence d’Alger jusqu‘aux manifestations du Hirak ».
C’est un événement sans précédent dans l‘histoire de l’art contemporain : plus encore, c’est l’invitation à « une relecture de l‘histoire de l‘art » hors de ses scènes européennes, comme le suggère Françoise Cohen dans le dossier de presse.
Excellente initiative de cette Maison d‘Editions d’avoir permis l‘accès au grand public du travail d’historien et de cartographe de Karim Chaïbi. En effet, la plupart du temps les livres d’histoire font l‘impasse sur la cartographie, dimension essentielle pour comprendre et visualiser genèse, modifications interactions et évolutions d’un pays.
Nous sommes reconnaissants à Louis Imbert d‘avoir traité et édité cette question récurrente de la société française qui compte trois grandes périodes depuis la première guerre mondiale, puis lors des années 30 (on ciblait les juifs par la haine p 39).
Rachida Brahim est sociologue et historienne. Elle a développé dans sa thèse de doctorat « Le racisme tue deux fois », qui lui a demandé sept ans de recherches et de travail, que les violences policières dans les quartiers populaires sont un fait constant depuis cinquante ans et surtout que "la race tue deux fois" .
Comment rester insensible à la pensée, aux propos, aux actes, aux réalisations de Kateb Yacine ? Plus encore, son œuvre est un legs précieux, il l’a conçue comme tel : cela se sent à chaque ligne dans ses livres, dans sa voix lors d’émissions de radio et sur son visage dans les vidéos.
Ce livre, n’est pas un livre comme les autres : outre le fait qu‘il apporte un éclairage tout à fait nouveau sur l'écriture de l’écrivaine francophone Assia Djebar, écrivaine majeure de la littérature francophone élue à l’Académie française en 2006.
A en croire la représentation de l’affiche de l’homme au port fier, au regard absent, portant un turban bleu et de rouge vêtu, entouré de fleurs multicolores et le titre de l’exposition, le visiteur s‘attend à entrer dans l‘univers d’un long voyage à travers plusieurs pays, à la manière d’Ibn Jubayr ou encore d’un infatigable Ibn Battuta.