Deux poids, deux mesures. On a parlé à raison des otages israéliens mais on a vraiment peu parlé des détenus palestiniens, comme s'ils ne comptaient pas. La barbarie, c'est aussi de contribuer à consacrer l'idée d'une inégalité des vies. Nos gros médias s'y emploient largement.
Greta Thunberg, parvenue en Grèce, a parlé comme toujours du sort des Palestiniens. Sa seule préoccupation, quoi qu'en disent ses détracteurs français aux mots très semblables à ceux, à son égard, de l'État génocidaire israélien (voir notamment à ce sujet mon précédent billet : "Un peu de cran, Sophia Aram!").
On se contenterait volontiers de ceux que l'on connaît déjà le mieux, d'une Sophia Aram à un Raphaël Enthoven. Mais non, il existe d'autres propagateurs de fiel par temps de génocide et je découvre une certaine Bérengère Viennot.
Les autorités israéliennes maltraiteraient les membres de la flottille et s'acharneraient sur Greta Thunberg. Retour sur les "beaux esprits" qui n'avaient rien trouvé de mieux à faire que vomir ces activistes.
"Quand la meute bâillonne", écrit le rédacteur en chef de La Libre Belgique ce 30 septembre. L'humanité c'est "la meute" tandis qu'un propos dicté par la haine devient un simple "tweet à tout le moins maladroit", malheureuse erreur d'un "philosophe" qui aurait simplement manqué de "nuances".