Le blog de Frédéric PIC

Les partis au pouvoir jouant sur leur vivier d'élus s'autorisent à participer à la compétition présidentielle. En exerçant d'"amicales"pressions sur les élus de petites communes, ils interdisent de fait aux autres concurrents non seulement de participer, mais simplement de pouvoir accès aux médias pour s'exprimer. En référence aux "parrains", jamais le mot de parrainage n'a été aussi bien choisi.

Benoît HAMON n'est pas mieux aujourd'hui soutenu aujourd'hui par le PS que le pendu par sa corde. À lui donc de choisir entre un maintien de sa candidature qui sonnerait le glas de tout espoir de renouveau politique, soit se désister et prendre date pour les législatives comme un des acteurs potentiels incontournables de ce renouveau.

pour autant que je me souvienne, c'est la première fois que je vois quelqu'un s'excuser publiquement d'avoir respecté la loi : trop fort, le FILLON !!

drôle de démocratie qui n'autorise à parler qu'à ceux qui rabâchent le même discours depuis quarante ans, lesquels font tout grâce à leurs réseaux pour empêcher toute autre parole de s'exprimer. Alors, après que le PS nous ait claqué au nez le 1er décembre la porte d'une primaire qu'il avait prétendu mensongèrement ouvrir le 2 octobre, Nouvelle Donne part à la pêche aux précieux sésames

double hypocrisie : une primaire se devant d'être ouverte ou fermée, le PS décidé de fermer sa primaire soi-disant citoyenne. Il maintient par ailleurs, seconde hypocrisie, l'illusion d'une unité de façade avec soutien automatique au vainqueur. Pourquoi au fait vouloir unir des projets irréconciliables, portés par des candidats qui se détestent cordialement ?

à ne pas vouloir se Mélencher, on se noie tous

Mon seul espoir est que TRUMP ne soit que ce qu'il a montré, un boni-menteur de foire

promis-juré, je te déteste cordialement, et suis en profond désaccord avec toi, mais je te soutiendrais quoiqu'il arrive. En gros, comme un couple qui se déchire mais qui décide de rester ensemble …pour les enfants disent-ils, en fait pour que la boutique continue à tourner

S'il est un moment où se pressent le désir et le besoin d'un bouleversement total de société, c'est bien aujourd'hui. La présidentielle toutefois n'en sera pas l'occasion, où tout se jouera sur la com, le fric, les peurs et le formalisme des électeurs. Faut-il dès lors s'en désintéresser ? Certes non, à condition qu'elle ouvre la voie au nécessaire sursaut salvateur lors des législatives

si l'on est logique et si l'on ne triche pas, on ne peut participer à une primaire que dans son camp