Le blog de harquel.c

Qui a aujourd’hui la maîtrise de l’emploi ? Essentiellement les patrons et leurs actionnaires. Ce sont eux qui décident ce qu’il faut produire, comment le produire, où le produire et avec qui le produire. D’où vient ce privilège ? De l’argent qu’ils ont tiré des richesses produites par leurs salariés.

La prochaine élection présidentielle ne résoudra rien. Quelque soit son résultat il s’en suivra une période d’instabilité politique et d’affrontements sociaux, durables.

Avant que ne commence le grand barnum des élections présidentielles, regardons dans quel état ceux qui prétendent nous gouverner ont mis le Monde.

La façon dont le monde du travail appréhende la question du chômage commence à être totalement renouvelée. Sous l’effet certes des transformations régressives que le capitalisme opère sur le travail notamment ce qui est appelé «ubérisation » mais aussi par une contre offensive du mouvement ouvrier face à l’impasse des solutions libérales et réformistes.

Pour sa rentrée politique Robert Ménard, maire ultra-droite de Béziers, a choisi la provocation. La tactique est maintenant bien rodée. On reprend les recettes qui ont bien marché et on en rajoute une couche.

Sur fond de lutte contre le terrorisme et d’élection présidentielle, la rentrée sociale s’annonce tendue.

En fait, Les tensions qui traversent l’école sont les mêmes que celles qui tendent la société française : le refus de faire place aux classes laborieuses.

La misère du monde n’est pas un problème, c’est le symptôme d’un monde qui tourne à l’envers. Sa résorption est la condition de la prospérité de tous.

A neuf mois des élections présidentielles, la crainte du candidat à sa succession, c’est l’irruption du monde du travail dans le champ politique. Le seul en mesure de bouleverser ses manœuvres visant, sur fond de lutte contre le terrorisme, à occuper le terrain de la droite et à faire monter le front national.

Depuis 1984, toutes les municipalités qui se sont succédé, de droite ou de gauche, ont reconnu dans La Plantade un moment politique utile dans l’expression du pluralisme et de la vie démocratique de la population biterroise.Mais Monsieur Ménard, maire ultra-droite de Béziers, en a jugé différemment.