Le blog de harquel.c

Or ne rien dire sur les causes du drame que nous partageons avec bien d’autres, ne pas prendre le risque d’avancer des pistes de sortie, c’est laisser le peuple démuni, livré aux pires aventuriers.

Nous ne sommes ni dans une guerre de religion, ni dans une guerre de civilisation, ce n’est pas la guerre civile qui nous menace, nous sommes dans une guerre dont le Pape nous dit qui la subit mais ne nous dit pas qui la mène.

Seize de ces vingt-deux terroristes sont français. La société française va-t-elle être capable d’admettre que ces seize monstres sont ses enfants ou va-t-elle les renvoyer à leurs origines familiales.

Le Président de la République nous appelle à faire bloc. Un autre 11 janvier 2015 n’est plus possible. M. Hollande et son gouvernement ont perdu toute crédibilité. La droite est tout autant discréditée. Quant à son extrême, il pousse au contraire au repli identitaire. Pourtant c’est bien du peuple que viendra la solution.

ni la droite, ni son extrême, ni le parti socialiste ne sont en mesure de rassembler notre peuple. Nous croyons sincèrement que les forces sociales et politiques qui se sont rassemblées contre la loi El Khomri, sont les forces d’avenir de notre société. Elles doivent en prendre conscience le plus vite possible. Nous les appelons dès à présent présent à s’activer pour en créer les conditions

Au rebours de ce que répétait notre Président, La France va mal. Le voilà maintenant qu’il évoque le risque de « dislocation » de la société française et il en appelle à la responsabilité de tous. C’est le pyromane qui crie au feu !

Dans une situation qui devient selon son expression « paroxysmique » les Etats ne peuvent pas grand-chose, ils s’attaquent aux symptômes mais pas aux causes, la société toute entière doit se mobiliser. Il cite l’exemple de l’Algérie des années 90-2000 en prise au GIA et l’Italie confrontée aux brigades rouges.

Que le meurtrier fou de Nice ait été radicalisé ou pas ne changera en rien l’affreux bilan de sa folie, n’atténuera nullement la peine des familles des victimes ni le traumatisme de la population niçoise. Pourtant l’insistance du gouvernement, mais aussi de l’opposition de droite jusqu’à son extrême, à vouloir absolument impliquer Daech dans cet attentat ne peut que nous interroger.

Le premier ministre Manuel Vals a de nouveau sorti son 49-3. « On s’en fout ! » a-t-on envie de dire. Son numéro de matamore à l’assemblée nationale nous impressionne autant que le Guignol de notre enfance brandissant son bâton. La loi Travail est adoptée ? Et alors, on n’en veut pas et nous continuerons à le dire.

Nous lui avions alors sottement demandé ce que nous (les Occidentaux) pourrions faire pour l’Afrique. Elle avait répondu : laissez-nous enfin tranquilles. Sous-entendu : vous nous avez assez fait de mal comme ça, maintenant foutez-nous la paix!