Le Liban n'a jamais été aussi calme que depuis que la flambée révolutionnaire fait tanguer ou chuter les régimes autoritaires voisins. Pourtant, le pays souffre lui aussi de problèmes endémiques qui pourraient légitimement faire descendre les libanais dans la rue.
Dans une interview détonante donnée sur Al Jazira, le grand philosophe slovène Slavoj Zizek tonne contre l'hypocrisie occidentale manifestée depuis le début des mouvements révolutionnaires en Egypte.
10 ans de prison. Ce sera désormais le prix à payer au Liban pour tout chrétien ou musulman qui aurait l'intention de vendre une propriété à une personne de la confession « opposée ».
Qui, il y a deux semaines, pouvait se targuer de connaître la question des chrétiens d'Irak ? Pas grand monde. Pourtant, depuis 2004, plus de 60 églises ont été attaquées sur l'ensemble du territoire irakien et un demi-million de chrétiens ont quitté le pays. Les difficultés de cette minorité sont loin d'être nouvelles.
L'historien, poète et essayiste palestinien Elias Sanbar était invité au Salon du livre de Beyrouth la semaine dernière pour présenter son dernier ouvrage, Dictionnaire amoureux de la Palestine (Plon).
A l'occasion de la parution de l'ouvrage collectif Sarkozy au Proche-Orient qu'il a dirigé, Farouk Mardam-Bey était invité au Salon du Livre de Beyrouth. Jeudi dernier, lors d'une conférence organisée par le Salon du Livre, il s'est exprimé sur la rupture sarkozyste avec la tradition française en matière de politique arabe. Extraits choisis.
« La menace du réchauffement climatique est l'une des plus importantes à laquelle l'humanité doit faire face aujourd'hui en termes de paix, de sécurité et d'existence ». Ceci n'est pas la dernière déclaration d'Al Gore, mais les propres mots de Hassan Nasrallah, qui semble chaque jour élargir son panel d'action politique.
Voilà un retournement de veste comme on n'en fait plus. Et un tsunami politique auquel le Liban ne s'attendait pas. Dans une interview donnée au quotidien saoudien As-Sharq el-Awsat le 5 septembre dernier, Saad Hariri, premier ministre libanais, s'est excusé d'avoir accusé la Syrie de la responsabilité du meurtre de son père.