Une vie vouée à l'écriture. Journaliste dans le sud par le rugby d'abord (!) Engagé dans le combat pour une société solidaire et fraternelle. Contre le profit, la croissance et le nationalisme. Insoumis,1…
indigné, permanent. Utopiste paraît-il. Et c'est bien triste....
Où en sont les jeunes avec Dieu. Sûrement pas très loin. Et pourtant toutes les enquêtes d'opinions conduisent au même constat alarmant. Les Lycéens sont, suivant l'IFOP et Marianne, la moitié à légitimer les signes ostensibles et à condamner les caricatures. Plus d'un tiers trouvent que c'est bien que les femmes se baignent seules. Au secours, la société se noie !
On a copieusement rendu hommage hier à Serge Gainsbourg pour le trentième anniversaire de sa libération. Et si ça intéressait qui que ce soit, j'ajouterai mes louanges aux autres. Car bien que n'ayant jamais pris parti, il était de ces insoumis par nature, sachant contester ce qui doit l'être et remettre en cause tout le reste
Est-ce un mystère, je ne gouttais guère les fresques, les frusques et moins encore les frasques de Nicolas Sarkozy. J'avais même l'impression qu'il ne pouvait exister pire dirigeant politique, surtout au moment de représenter mon pays. Tout au moins pour l'idée que je me faisais de la fonction certes mais plus encore de la nature humaine.
J’ai beaucoup aimé la une courageuse et nécessaire du Libé d’hier qui a permis d’un coup et enfin, d’agiter un débat politique atone, maintenu dans la chloroforme et le vaccin extrazeneka par les filous qui se sont insinués à la tête de l’état, de trahisons en reniements, de bas opportunisme en fol arrivisme.
Ce matin, j’ai fait le plein… Cela commence comme un poème de Germain Nouveau, mais plus prosaïquement, moins pompeusement même - dirais-je si j’osais – je remplissais mon réservoir à la station d’une enseigne dont le slogan fut longtemps Le moins cher, le plus gai !
Mes indignations sont multiples et l'âge avançant, cela ne s'arrange pas. Mais enfin un jour prochain, cela s'arrêtera net. Lorsque je serais fatigué de vous fatiguer avec ce qui me met en boule, en pétard. En colère, n'ayons pas peur des mots. Et cela me ramène toujours à l'argent.
Là je me sens coupable. Je vous néglige. Si, si, ne me dites pas non poliment, je le sais. Macronique, rigoureusement - ou presque - quotidienne, devient à intervalles réguliers, périodique voire erratique. A tel point que certains des abonnés m'ont directement menacé d'exiger le remboursement !
Un jour peut-être, un jour sans doute, on ressortira sans masque. Enfin une partie d'entre nous. Car je doute que ceux qui roulent en voiture, marchent en rase campagne et dorment avec, s'en débarrassent aussi facilement. Ils préféreront attendre prudemment pour respirer, un peu plus tard. A l'occasion. A moins que n'arrive d'ici là le SARS-COV 3
On s'élève un peu aujourd'hui au-dessus du marigot et du virus, afin de partager la vie de ce poète du tout début du 20e siècle qui à beaucoup - trop - fréquenté Rimbaud et Verlaine avant de fortement inspirer les surréalistes, Aragon, Breton, Eluard... Magnifique biographie du Trimardeur céleste de la poésie par José Lenzini (éditions Les cahiers de l'Egaré)
Je me demande parfois s'il y a jamais eu autant de raisons de se révolter qu'aujourd'hui. Ce qu'il manque, ce sont les gens. Pas tant pour le dire que pour le faire ! J'en suis un, je l'admets. Nous avons déjà évoqué et même décortiqué le phénomène. Plus personne - ou presque - ne s'intéresse à l'autre, si ce n'est pour l'envier, l'imiter, l'admirer.