C’est une vie peu commune que celle de Joseph Pulitzer, authentique incarnation du rêve américain, aventurier intrépide devenu journaliste puis propriétaire du plus grand journal américain de la fin du 19ème siècle, The New York World. C’est l’objet de la biographie complète et très détaillée que James McGrath Morris a consacré à ce symbole du journalisme américain dont le nom a été donné à une récompense annuelle de la meilleure investigation.
Voilà un étrange attelage, un complément de nom totalement impropre qui continue, parfois, de fleurir sur les voitures que garagistes ou carrossiers mettent gratuitement à la disposition des usagers qui en sont privés. Il ne saurait y avoir de « véhicule de courtoisie », ce qui n’a strictement aucun sens.
Dans les quelques douze minutes de son intervention télévisée du 31 décembre 2013, l’actuel président de la République a fait une utilisation de la langue qui est extrêmement révélatrice non seulement des intentions qui l’animent, mais aussi du système présidentiel dans lequel il s’épanouit avec tant de bonheur.
La phrase publicitaire est une mine pour les lexicologues et les pragmaticiens, sans doute également pour les psychologues — et peut-être même pour les psychanalystes —, et s’avère aussi une source sinon de détérioration du moins de transformation du langage.
Jusqu’à des temps proches, dans la langue française, juste, adjectif ou adverbe selon le contexte, était cantonné dans des emplois et fonctions restreints et bien délimités.