"JOHN MILL ET SES VOISINS", aux Editions de l'Aube.
John Mill (le héros) a retrouvé ses voisins (le livre), des voisines, l'association Arrgg, la galerie The Window, Ruedi Baur et des coiffeuses, dans1…
sa rue GG. Pour une lecture et une discussion autour d'un braséro.
On parlait voyages, hubs, vitesses de déplacement, Route de la Soie. Et on finançait des infrastructures routières, des contournements, des rondpoints. On est à présent immobile, à l’arrêt chez soi. Un pas de côté budgétaire va être nécessaire par rapport aux nouveaux enjeux qui se seront révélés primordiaux.
CE qui me frappe est moins ce que je vis que le décalage qui semble se mettre en place du fait de la pandémie, le pas de côté que semblent faire la société, le monde. Les répercutions s’en feront sentir certainement dans tous les domaines, y compris celui que je pratique, l’urbanisme.
Pourquoi dire comment j’occupe ma journée de confiné, notamment dans mon bureau (dans l'illustration jointe, l'oeuvre du fond est de Chantal Dugave, artiste)? Parce qu’il m’intéresse de comparer ce que je vis et ressens et « comment c’était avant ». De mesurer ce que j’ai perdu, qui me fait vraiment défaut et ce qui, finalement, était assez secondaire.
Carpe diem. J’apprends à vivre l’instant présent. Et c’est une découverte, après une vie professionnelle passée à anticiper ce qui allait venir plus tard, dans cinq ans, dans dix ans.
L'ALIGNEMENT DES PLANETES
Raconter ma vie actuelle de confiné n'a aucun intérêt. Ceux qui nous soignent sont bien plus méritants. J'ai décidé au contraire de réfléchir à l'après et aux raisons éventuelles d'être optimiste. Voici donc ma contribution de ce jour à la "re-construction" à venir.
L'ALIGNEMENT DES PLANETES
Raconter ma vie actuelle de confiné n'a aucun intérêt. Ceux qui nous soignent sont bien plus méritants. J'ai décidé au contraire de réfléchir à l'après et aux raisons éventuelles d'être optimiste. Je publierai donc régulièrement un petit texte, ma contribution d'urbaniste à la "re-construction" à venir.
Marie Rameau rend régulièrement visite à d’anciennes résistantes, rescapées des camps de concentration. Elle les écoute. Elle tente de les convaincre de témoigner mais les souvenirs sont si lourds, si douloureux. Elles étaient si jeunes et il y eut tant d’horreur. Comment raconter ?
Jacques Brel insufflerait-il un amour de la vie qui manquerait ? Un comédien récite des textes tirés d’entretiens ou de chansons, un violoncelle et un piano rappellent des mélodies inoubliées. « Dire Brel » est un spectacle subtil et un intense moment d’émotion.
Les outrances de nos réseaux sociaux ont modifié le récit des élections à Paris pourtant brillamment engagées. « Central Park à la place de la gare de l’Est ». Le sexe en campagne aura changé la donne. Certes ce billet est trop tôt ou peut-être trop tard. Les élections seront passées quand vous lirez cette lettre et certaines érections auront du plomb dans l’aile.
J’ai un problème, j’aime la peinture mais ne parviens pas à comprendre son utilisation pour décorer la ville.
Quelques explications ou plutôt quelques exemples.
Il y a longtemps, je travaillais dans les grands ensembles. Je me suis alors demandé pourquoi l’on peignait des fleurs multicolores de trente mètres de haut sur les HLM. Etait-ce pour que l’on se sente comme dans un joli jardin ?