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Les outrances de nos réseaux sociaux ont modifié le récit des élections à Paris pourtant brillamment engagées. « Central Park à la place de la gare de l’Est ». Le sexe en campagne aura changé la donne. Certes ce billet est trop tôt ou peut-être trop tard. Les élections seront passées quand vous lirez cette lettre et certaines érections auront du plomb dans l’aile.
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J’ai un problème, j’aime la peinture mais ne parviens pas à comprendre son utilisation pour décorer la ville.
Quelques explications ou plutôt quelques exemples.
Il y a longtemps, je travaillais dans les grands ensembles. Je me suis alors demandé pourquoi l’on peignait des fleurs multicolores de trente mètres de haut sur les HLM. Etait-ce pour que l’on se sente comme dans un joli jardin ?
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Les haines recuites minent parfois les relations entre voisins. On en fait même des romans.
Je suis urbaniste. Mon métier m’amène souvent à rencontrer des gens qui ne pensent pas comme moi ou qui n’ont pas les mêmes attentes
Doit-on en rester là et, prenant acte du fait que chacun campe sur ses positions, figer une situation ?
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Les actes urbains ont un sens, pour le meilleur et pour le pire.
Pour illustrer ce propos, une anecdote qui, trente ans après, réveille toujours des souvenirs un peu douloureux mais explique bien ce qui est en jeu.
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Tonnerre me paraissait grand quand j’étais petit. Je suis né à une vingtaine de kilomètres de là et, lorsque nous y allions, nous allions à la ville. J’étais impressionné par le nombre de passants dans les rues, par les magasins colorés et lumineux, par les jolies façades alignées, par la gare qui emportait vers des pays lointains : Dijon, Lyon, Paris…
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J'ai écrit cet ouvrage édité par les Editions de l'Aube et qui sortira en librairie le 7 novembre.
Une présentation est également prévue le 12 novembre à 20h à la Librairie "Le Genre Urbain", située 60 rue de Belleville à Paris 20ème.
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Pour qu’il y ait de l’ombre, il faut qu’il y ait des arbres. Bien sûr on peut les remplacer par des pergolas. Mais elles rouillent aussi vite qu’elles ont été construites et les végétaux n’y sont pas à la fête, du moins dans les espaces publics. Alors que plus un arbre vieillit, plus il embellit.
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Quand on veut le caricaturer, on l’appelle le design « palettes ». Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?
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Les écrivains ont souvent évoqué leur expérience de marcheur et les sensations qu’elle a fait naître en eux. Pour un professionnel de l’urbain aussi, la ville et ses espaces s’empruntent à pied.
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Le métier d’urbaniste ne consisterait-il pas pour une grande part à réparer les erreurs du passé ?
Prenons l’exemple des grands ensembles.
On les a construits, dans les années 60, en un peu plus de 5 ans. 40 ans après, on tente toujours d’apporter des réponses à leurs problèmes. Qui dit mieux ?