"JOHN MILL ET SES VOISINS", aux Editions de l'Aube.
John Mill (le héros) a retrouvé ses voisins (le livre), des voisines, l'association Arrgg, la galerie The Window, Ruedi Baur et des coiffeuses, dans1…
sa rue GG. Pour une lecture et une discussion autour d'un braséro.
Avez-vous déjà essayé de faire entrer deux litres d’eau dans une bouteille d’un litre ? C’est pourtant l’exercice auquel on est confronté chaque fois que l’on travaille sur l’espace public.
Le monde change. Doit-on faire semblant d’en tenir compte en expliquant tout ce que l’on devra faire à l’avenir, sans lever le petit doigt sur ce que l’on doit faire maintenant, tout de suite ?
Un homme, tout habillé de noir, danse sur son magnifique cheval dont la robe sombre luit sous la chaleur estivale. L’homme paraît ne pas guider le cheval. L’illusion est grande qu’il ne fasse qu’un avec lui. L’un et l’autre se glissent en douceur entre les gens, les frôlent.
Qui était Ludo ?
« Saint-Denis c’est la Basilique, le Stade de France et c’est Ludo ! » Voilà ce que l’on peut lire sur une fresque peinte par des graffeurs à la gare de Saint-Denis et qui contient son portrait.
L’occasion m’a été donnée d’aller et même de m’impliquer à Perpignan. Sollicité par la Métropole et son Maire-Président, Jean-Marc Pujol, j’ai en effet joué le rôle de modérateur de trois journées organisées pour approfondir le projet de territoire, Terra Nostra.
Se faire traiter de pute n’est pas agréable, recevoir un seau d’eau sur la tête non plus. C’est pourtant ce qui était devenu, depuis quelques temps, le lot quotidien de la rue dans laquelle j’habite depuis 15 ans.
La vie est de plus en plus urbaine. Améliorer les espaces publics des villes joue alors sur le fonctionnement des cités et influe sur leur qualité et leur vitalité. En témoignent les multiples réalisations faites depuis plusieurs décennies.
Peu de monuments à Marseille. Un escalier monumental, cependant, pour parvenir à la gare Saint Charles. Une scène sculptée, intitulée «colonies d’Afrique», interpelle. Une femme nue, allongée, la tête reposant sur le coude, est entourée de jeunes enfants. Au dos de la statue, un singe tient un bébé singe dans les bras. (Par Seloua Luste-Boulbina, philosophe et Jean-Pierre Charbonneau, urbaniste).
Il faut prendre soin des villes et de leurs habitants
Quel est le sens d’une telle prise de position, quels choix politiques et de société induit-elle, sur un sujet aussi déterminant et urgent que complexe ? Ne serions-nous pas dans un moment d’évolution des politiques urbaines ?