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Notre colère est légitime !
Nous ne sommes pas dupes. Nous ne sommes pas résignés. Nous sommes debout, et nous appelons chaque Congolais, chaque Congolaise, à se lever pour que la paix ne soit plus un mot creux, mais une réalité vécue.
Notre souveraineté n’est pas négociable ! Notre dignité n’est pas à vendre ! La paix ne doit pas rester un piège sempiternel pour le Congo et pour les Congolais
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Congolais, vous qui avez conscience et atouts d’élites, il urge de saisir que la souveraineté ne se décrète pas, elle se construit et s’acquiert par engagement et volontarisme. Elle se construit par des élites qui osent se reconnaître elles-mêmes comme telles, pour assumer leur devoir : refus résolu du joug. Se construit par un peuple décidé à compter sur lui-même, à s’assumer
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L'histoire tumultueuse du Congo démontre que des puissances impérialistes occidentales y agissent avant tout en fonction de leurs propres intérêts géopolitiques et économiques (accès aux minerais stratégiques, influence régionale), et non par pur altruisme. L'attente d'une intervention « salvatrice » venant de ces prédateurs ignore le passif de l'ingérence séculaire au Congo...
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Le Congo ne doit pas rester sempiternellement une scène où les prédateurs écrivent la partition pour les nationaux. Les élites congolaises doivent prendre en leurs propres mains le destin de la Patrie de Lumumba...
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Ils parlent au nom du Congo, mais leurs dires sont dictés par des agendas extérieurs. Ils se présentent comme autorités, mais leur autorité est empruntée, fragile, et illégitime… Tel est le profil des stipendiaires et auxiliaires du joug sous lequel le Congo ploie depuis des lustres… Tshilombo, Kabila, Nangaa ou autres Katumbi en sont de pâles illustrations...
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Sous des étiquettes séduisantes – appui au développement, aide humanitaire – multinationales et ONG se présentent avec l'âme des bienfaiteurs vertueux et irréprochables. Mais, derrière ce vernis, c’est avec une efficacité diabolique qu’elles participent à la mécanique de domination ourdie avec leur expertise : occuper l’espace social, anesthésier les consciences et légitimer l’ingérence étrangère
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En opposant les Pères d’Indépendance, la Caisse noire de la décolonisation a d’abord neutralisé Lumumba, qu’Occidentaux considéraient comme obstacle à la poursuite de leur hégémonie sur le Congo, avant de créer le Groupe de Binza qui, autour de Mobutu (futur chef d’Etat), après l'assassinat de Lumumba, instaura l’oligarchie tyrannique qui a duré des décennies jusqu’à l’installation du joug tutsi
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Bien que le pays le plus expertisé au monde (rapports de l’ONU, des ONG, enquêteurs, reporters) le Congo reste néanmoins le théâtre le plus atroce de pires cruautés. Quand on sait comment ce pays a conquis son indépendance, la vaillance étalée par son peuple, lorsqu’on évalue l’étendue de ses potentialités, force est d’observer que le paradoxe congolais est l’énigme la plus redoutable à résoudre
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Le joug sous lequel ploie le Congo est le résultat d'un processus de déstructuration de l’Etat et d'asservissement planifié, ourdi par des marionnettistes anglosaxons et sous-traitants régionaux. Rendu effectif par la complicité d'une coterie politique congolaise cooptée et stipendiée, dont la soumission aux occupants entretient la domination et le pillage jusqu’à la potentielle balkanisation...
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Sans dialogue, il n’y a pas de paix. En tant que processus d’échange et de médiation visant à rétablir le lien social, la palabre bantoue est une institution politique vitale. Elle permet à la communauté de se réunir pour débattre de ses problèmes en vue de renforcer sa solidarité interne, son éveil patriotique ainsi que la cohésion nationale pour mieux s’organiser face aux éventuels envahisseurs