Historien et politologue, patriote progressiste et mondialiste originaire du Congo-Kinshasa ; Agrégé de l'enseignement secondaire supérieur, vit à Genève (Suisse)
Genève - Suisse
Passionnément marxiste, je crois à la révolution, à la radicalité et à la confrontation si on veut vraiment changer profondément l'ordre injuste des choses. Mais, par pragmatisme, je m'inscris dans la1…
militance réformiste ou socialiste. Quant à l'éclairage idéologique et politique, je suis persuadé que le discernement s'acquiert et s'aiguise à la lumière du débat contradictoire.
Face au M23 soutenu par Kigali, Tshilombo multiplie des alliances militaires et des initiatives diplomatiques sans véritable cohérence stratégique. Avec des bras de fer sur plusieurs fronts, il semble pris au piège d’une diplomatie erratique qui l’isole de plus en plus. Les négociations de paix au ralenti vont-elles changer la donne ? Ou bien brouiller encore plus le jeu du Kleptocrate ?
Lecture critique de la stratégie du chaos de Tshilombo pour se maintenir au pouvoir. À travers des faits concrets et une analyse politique rigoureuse, thèse selon laquelle l’instabilité est délibérément entretenue pour servir des objectifs de contrôle politique et de glissement institutionnel...
Et si l’instabilité à l’Est de la RDC n’était pas une fatalité, mais une stratégie ? Derrière les discours de pacification, l’hédonicratie de Tshilombo entretient le chaos pour se maintenir au pouvoir. Nominations controversées, alliances militaires opaques… Mise en scène de crise pour étouffer le débat et viser le glissement. Lecture critique de cette stratégie s’appuyant sur des faits concrets
En entretenant une instabilité sécuritaire chronique, impraticabilité infrastructurelle et autres tensions sociales, le pouvoir détourne l’attention des urgences sociales, économiques et institutionnelles. Les revendications sur la réforme électorale, la transparence budgétaire ou la lutte contre la corruption sont reléguées au second plan. La peur et la confusion deviennent des armes politiques
Kabila s’est illustré comme bourreau des Congolais et sa mission ultime est de générer l’implosion du Congo pour le remplacer, comme l’assure l’ancien ministre français, Bernard Debré, par la reconstitution d’un empire tutsi régional, inspiré du royaume monarchique précolonial dirigé par le Mwami. Voilà pourquoi il faut fermer la parenthèse politique de son règne et liquider tous ses actes posés
Et si l’instabilité à l’Est de la RDC n’était pas une fatalité, mais une stratégie ? Derrière les discours de pacification, Tshilombo orchestre un chaos aux relents politiques. Nominations controversées, silences tactiques, alliances militaires opaques… Tout concourt à une mise en scène de la crise, utilisée comme levier pour étouffer le débat démocratique et préparer un glissement institutionnel
Le régime congolais actuel accuse Joseph Kabila d’être un agent rwandais infiltré, né sous le nom d’Hippolyte Kanambe. Ce récit nationaliste, aux relents xénophobes, d’imposture à l’encontre de l’ancien chef d’Etat vise à délégitimer son règne, justifier les poursuites judiciaires en cours contre lui et la confiscation de ses biens ainsi qu’empêcher son retour dans l’arène politique congolaise.
Énormité gouvernementale et pléthore de conseillers à la Présidence sont le résultat d'un mélange de facteurs historiques et de la nature hédoniste de l’ethnocratie cleptocrate régnante trop axée sur le clientélisme, les nominations récompensatoires et des mécanismes bancals d’une gouvernance où l’inflation de postes sert à diluer prévarication, détournements et dilapidation des deniers publics…
La gestion de crises, loin d’être une contrariété, est alors un ressort de la stratégie du régime de l’usurpateur Tshilombo. Elle permet d’installer une dynamique de gouvernance par intimidation, où chaque nouvelle difficulté justifie des mesures fortes et une concentration étendue et amplifiée du pouvoir. Les crises sont ainsi au service d’une stratégie de consolidation et expansion et du régime
Face à tant de souffrances et dans une conjoncture si explosive, des appels se multiplient pour une transition sans le faussaire et incurable pillard Tshilombo. Une transition sans l’ethnocrate Tshilombo ouvrirait la voie à un processus inclusif de réconciliation nationale, en intégrant toutes les forces vives de la nation dans un projet commun de refondation et de reconstruction