Raconter sa propre histoire, celle de sa famille et de sa tribu peut paraître très égoïste, mais écrire sur soi, s’occuper de soi, c’est aussi s’occuper des autres, de leurs histoires, de leurs souffrances.
Avec la constitution du nouveau gouvernement, on est retourné à la case de départ d'avant la constitution de 2011. Le seul grand perdant dans cette confrontation entre Benkirane et le Palais et qui a duré plus de 5 mois est la démocratie, renvoyée pour le moment aux calandres grecques.
Avec la nomination d'un nouveau chef de gouvernement, le pouvoir marocain vient d'humilier le parti islamiste PJD et son chef, et même temps rappeler aux autres que ce n’est pas les urnes qui comptent, mais c'est la volonté du makhzen qui triomphe toujours.
A l’occasion du lancement des travaux en grande pompedu premier TGV au Maroc, en présence de Nicolas Sarkozy qui vient d’effectuer à Tanger ce jeudi une visite expresse, le vieux proverbe marocain qui dit «Ô toi pauvre bonhomme, de quoi tu as besoin? De bagues mon seigneur» vient d’être actualisé et transformé à l’occasion en: «Ô toi pauvre pays, de quoi tu as besoin ? De TGV mon seigneur».