Au matin, ma lune a émigré, loin /
dans ces yeux couleur de miel /
Et la ville /
a balayé tous les aèdes…et Rita. /
Entre Rita et mes yeux, un fusil.
--- Mahmoud Darwich
« Il faut être fier d’être des amateurs » déclarait Emmanuel Macron à ses troupes pour leur regonfler le moral en 2020. Les propos guerriers de Bruno Le Maire sur la Russie ont dû susciter une immense fierté au sommet de l’État.
Quoi qu’il advienne, la guerre déclenchée par Vladimir Poutine en Ukraine a déjà fait changer le monde et la France en ces quelques jours de février 2022. Pour le pire.
Intervenir militairement comme le fait la Russie pour provoquer un changement de régime dans un autre pays, c’est inacceptable. Sauf quand c’est le « camp du Bien » qui intervient.
Le président de la République a annoncé le retrait des troupes françaises du Mali tout en soulignant « les nombreux succès » remportés par les militaires français.
À Moscou, et avec la complicité intéressée de Vladimir Poutine, le président de la République s'est livré à un exercice qui lui tient le plus souvent lieu de diplomatie : une opération de communication voire un coup d'esbroufe.
Enfant prodigue aux yeux de ses cousins d’Europe du Nord, le petit Emmanuel s’est engagé à mieux gérer l’argent de poche que lui attribue sa tante de Bruxelles.
Le 16 mars 2020, alors qu’il annonçait le confinement du pays, le président de la République déclarait à six reprises : « Nous sommes en guerre ». En réalité, cela fait maintenant cinq ans que M. Macron est en guerre.
« Cet homme ment comme les autres hommes respirent. Il annonce une intention honnête, prenez garde; il affirme, méfiez-vous; il fait un serment, tremblez. »
« Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. (...) Un irresponsable n’est plus un citoyen. » Emmanuel Macron, le 4 janvier 2022.