Au matin, ma lune a émigré, loin /
dans ces yeux couleur de miel /
Et la ville /
a balayé tous les aèdes…et Rita. /
Entre Rita et mes yeux, un fusil.
--- Mahmoud Darwich
Ancien banquier, le président de la République « investit » dans les idées politiques comme il le ferait en bourse. Une idée qui promet un bon rendement, il achète. Une autre qui est orientée à la baisse, il vend.
La plus secrète, la plus puissante, la plus terrifiante institution qui se puisse imaginer : une administration chargée de collecter les songes de tout un chacun, de les rassembler, puis de les trier, de les classer, de les interpréter, afin d’isoler ces « maîtres-rêves » dans lesquels le destin de l’Empire et de son tyran pourra être déchiffré (Ismaïl Kadaré, Le palais des rêves).
Le décès de l’ancien président Giscard d’Estaing sera l’occasion d’un concert de louanges célébrant celui qui fut un président « jeune », « réformateur », « moderne », « européen », etc… Déjà...
La presse anglo-saxonne multiplie les articles sur la politique autoritaire du président français. Fâcheux pour celui qui prétendait jouer au leader de l’Occident éclairé.
Tous les dimanches depuis le début du confinement, des centaines de catholiques se réunissent devant les églises dans les principales villes de France. Sous l’œil bienveillant de la police et sans la moindre réaction des autorités.