Je ne sais pas écrire autrement que dans une certaine urgence. Je n'ai pas de thème véritable si ce n'est le temps : le présent et celui qui passe.
Un jour, au cours d'un voyage au Guatemala un autochtone1…
m'avait dit : "Ici, l'heure, c'est quand on est prêt". J'essaie, dans cette petite activité annexe d'écriture, de me conformer à ça. Autrement dit, il n' y a pas de ligne ici. Juste des sortes de confettis.
Fatiguée : de la chaleur, des débats sur le burkini, des rentrées littéraires (sic) politiques, qui nous promettent des débats qu'on pourrait écrire soi-même. Fatiguée et pourtant il faudra bien faire queque chose l'an prochain : voter absolument. Mais ceux qui tiennent le haut des manchettes ne me disent absolument rien. Reste la musique.
Fatiguée : de la chaleur, des débats sur le burkini, des rentrées littéraires (sic) politiques, qui nous promettent des débats qu'on pourrait écrire soi-même. Fatiguée et pourtant il faudra bien faire queque chose l'an prochain : voter absolument. Mais ceux qui tiennent le haut des manchettes ne me disent absolument rien.Reste la musique.
Je n'aime pas la marseillaise, ni les défilés, ni la musique militaire, mais j'aime bien les anagrammes. Aucun rapport me direz- vous. Pas si sûr. Au fond, l'anagramme n'est qu'une forme d'ordre renversé mais un ordre quand même, révélant parfois l'indicible voire l'inconscient.