Je ne sais pas écrire autrement que dans une certaine urgence. Je n'ai pas de thème véritable si ce n'est le temps : le présent et celui qui passe.
Un jour, au cours d'un voyage au Guatemala un autochtone1…
m'avait dit : "Ici, l'heure, c'est quand on est prêt". J'essaie, dans cette petite activité annexe d'écriture, de me conformer à ça. Autrement dit, il n' y a pas de ligne ici. Juste des sortes de confettis.
A l'heure où son mandat touche à sa fin et où fleurissent les nominations de complaisance (pour ne pas expressément désigner celle du procureur de Paris), on a quelques raisons de s'inquiéter de celui ou celle qui succèdera à Jacques Toubon.
Il y a les gilets jaunes qui ont contribué à confirmer une radicalisation sécuritaire et violente du pouvoir ...et il y a l'insidieux, ce qui n'est pas "tendance", pas spectaculaire sur les plateaux télévisés et pourtant ....
L'indignation est un art au long cours, surtout à l'heure où l'émotion, l'humeur ou le réflexe l'emportent sur la réflexion et s'avèrent bien volatiles.
Je suis une addict aux médias indépendants des industriels et de la pub mais suis triste de constater que ces médias participatifs se conduisent comme les autres.
Le froid n'est pas propice aux idées. Tapies au fond du cerveau, elles hibernent gentiment. Le stylo n'est guère plus vaillant. Alors, on promène un regard engourdi sur les unes des journaux qu'on croise. Les associations qu'on peut faire, au fil des clics, sont d'ailleurs curieuses.
Et l'affaire Ramadan détrôna, dans nos colonnes hexagonales, l'affaire Weinstein.... Sur fond d'accusation de viol et de harcèlement ressurgirent des querelles rances.