Alors que l'ONU a proclamé 2008 année internationale des langues, le Forum des langues du monde de Toulouse s'apprête à illustrer, comme chaque année depuis 1992, de façon festive et courtoise, sa défense de l'égalité culturelle de toutes les langues du monde.
Par Patrice Beray
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Peut-être l’alexandrin le plus incongru de la poésie française. Parce qu’une porte est désignée, et qui pourtant, on le devine, restera toujours ouverte à celui qui la prend. Un peu contraint sans doute, tenu qu’il est de le faire.
Par Patrice Beray
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A lire çà et là quelques échanges sur Mediapart ces jours-ci, entre internautes et journalistes de la rédaction, il ne me paraît peut-être pas inutile de préciser une ou deux choses concernant mon dernier billet, "La culture du journalisme comme un acte intime", et au-delà.
Par Patrice Beray
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N'ayez crainte, je ne vais pas évoquer Aristote et sa fameuse notion d'acte. Je ne m'égarerai pas d'ici. Car cet aparté concerne la dimension humaine, sociale, politique de ce journal participatif. C'est donc avant tout un aparté de lecteur participatif, d'un acteur comme un autre du journal.
Je viens de tester la fonction « supprimer » de mon blog. Elle fonctionne parfaitement et c'est très rassurant : on peut donc bel et bien supprimer un billet que l'on juge raté. Mon précédent billet était donc un « hobo » message.
Quand en 1941-42 Aimé Césaire suscite l'admiration des surréalistes avec le Cahier d'un retour au pays natal, il partage leur vibrant émerveillement d'exilés pour la poésie d'Amérique avec un autre poète, haïtien celui-ci, Clément Magloire-Saint-Aude.
Résonance médiatique, obsèques nationales, émoi populaire palpable à Fort-de-France, et sur toutes les rives marquées par la plaie immonde de l'esclavagisme, la disparition d'Aimé Césaire a des accents immémoriaux, hugoliens, qu'atténue à peine la « distance » de l'outre-mer.
C'est un de ces «petits bonheurs», immuables, commuables, comme les affectionnait tant le poète des Complaintes, Jules Laforgue. Auteure-interprète, Alice file doux, mais nerveusement, fermement, ses chansons populaires.
«Au risque de vous surprendre, non, nous ne sommes pas soumis à l'immonde hydre de la désinformation, et oui, nous avons encore suffisamment de foi à l'intérieur des membres engourdis de nos organismes pour rendre phosphorescentes les glauques cités dans lesquelles nos désirs sont incarcérés.
Par Patrice Beray
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Il est des œuvres, des voix, qui ont un pouvoir d’effraction sur nous… Ce premier billet de blog avec «Benjamin Fondane, le poète du Mal des fantômes».