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Inspire, ce n’est rien

  • Le rythme, c'est selon : Henri Meschonnic

    Par | 27 commentaires | 19 recommandés
    «Henri (Meschonnic) nous a quittés ce mercredi 8 avril au matin», écrit Chloé Laplantine. A l'instar de ses amis, et comme y convie Gérard Dessons dans un mot adressé aux membres du groupe de poétique Polart, il faut penser à lui, d'abord, c'est-à-dire à ce que nous lui devons «collectivement».
  • Ypsilon, Ypsilon !

    Par | 19 commentaires | 16 recommandés
    Originaire de Foligno (Italie), où fut imprimée La Divine Comédie de Dante pour la première fois en 1472, Isabella Checcaglini offre avec sa maison d'édition Ypsilon un exemple singulier, renouvelé, de ce que peut être la passion du livre.
  • La jeune femme éternelle et le vieux philosophe

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    Longtemps, la philosophie s'est cru éternelle, philosophia perennis. En 2005, fait assez rare, les Presses universitaires de Vincennes publiaient dans une belle collection le mémoire d'une étudiante en philosophie de 23 ans.
  • Jacques l'alchimiste

    Par | 20 commentaires | 10 recommandés
    Jacques Lacomblez est un réaliste. C'est ce qu'il dit. Jean Wahl, un des maîtres de Gilles Deleuze, en aurait sûrement convenu, en faisant se rejoindre, en philosophe averti de l'art, ce réalisme avec un idéalisme extrême. Car ce réalisme-là des philosophes n'a rien à voir avec le sens usuel donné à ce mot, pour lesquels, selon Wahl, «les espèces, les idées générales existent dans les choses». Et il n'est rien de moins abstrait, pour le peintre, que cette alchimie créatrice qui le meut.
  • Pour une année-lumière avec Nathalie Riera

    Par | 11 commentaires | 4 recommandés
    Des vœux en c(h)œur" (Nathalie Riera). Expression conventionnelle s'il en est du jour de l'an que celle de «former des vœux», que commande une courtoisie d'usage consistant à adresser formellement des souhaits (des vœux) à l'intention de destinataires qui seront ainsi libres de les remplir à leur guise, autrement dit de leur donner un contenu, une teneur de leur choix.
  • Quatre mariages et un enterrement par Hauts-Fonds

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    Dans le film à succès de Mike Newell, Four Weddings and a Funeral (sorti en 1994), une scène avait particulièrement ému, celle de l'enterrement, où était déclamé sur la tombe du disparu un poème de W. A. Auden. L'air ne faisant pas la chanson, on peut enfin se réjouir d'en lire une traduction seyante grâce aux toutes nouvelles éditions Hauts-Fonds, qui m'ont autorisé à la reproduire.
  • Du temps où l'internet était un média froid : salut et fraternité à F. J. Ossang

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    Quand j'ai évoqué ces notions de «média chaud» et «média froid» dans mon dernier billet, je n'ai pas immédiatement pensé* à la galaxie McLuhan. Cette fameuse théorie de l'après-guerre d'une sphère technologique communicationnelle est-elle désormais à ce point si englobante qu'elle en devienne paralysante, si proche de nos faits et gestes, et pensées, qu'on ne puisse plus en juger qu'en trouvant matière à la tenir à distance?
  • Chaud, média chaud

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    Mon vieil et grand ami, «perdu de vue» depuis des lustres, F. J. Ossang, à ma connaissance seul et unique poète-cinéaste crépusculaire et «dada rock'n'roll», m'avait expliqué du temps où il fréquentait l'Idhec, l'école de cinéma où il faisait bon voir Tati, qu'il fallait distinguer entre «média froid» (la télévision) et «média chaud» (le cinéma).
  • Mai hors saison

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    Quand j'ai connu Guy Benoit, le principal instigateur de Mai hors saison, dans les années quatre-vingt, il vivait à Bagnolet, siège de cette publication, au logement 1122, du 1 de la place de la Résistance. Il était déjà veilleur de nuit au musée Bourdelle.
  • Derrière la salle de bains de Marie-Laure Dagoit

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    Derrière la salle de bains, il y a une femme. Dans ses petits papiers, elle parle d'amour comme personne. Sans fard. Jouer jouir pour jouer. Quoi ? Faute avouée, faute à demi pardonnée ? Non, vous n'y êtes pas.