Par Patrice Beray
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Intempestive, une parole poétique quand elle nous touche semble nous parvenir « sur des pattes de colombe ». C’est que la vie accomplit toujours un long voyage de retour pour être là, souffle dès son titre, Reste d’hirondelle, le premier livre de poèmes traduits en français d’Ulrike Draesner.
Par Patrice Beray
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Tel est le titre d’un essai publié l’été dernier par Esther Tellermann, une des voix (discrète) de la poésie de langue française. Rien là dans ce titre de ce ton déclaratif dont on fait les mots d’ordre (intermittents) ou les généralités (écumantes). Il s’agit simplement de dire, pour celui qui s’y aventure, que le poème est une expérience.
Par Patrice Beray
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Chère V., samedi en début d’après-midi, au moment de me joindre à la marche « silencieuse » d’une ville de province, je te voyais en pensée cheminer sans te retourner par ces sentiers en lisière des bois ou à travers champs que tu affectionnes tant.
Par Patrice Beray
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Durant plus de deux décennies, Véronique Gentil a peint, beaucoup pour elle, et il aura fallu la parution de son premier livre de poèmes en 2007, Les Heures creuses, pour qu’elle expose ses peintures. À quelques titres et années d’intervalles, elle publie cet automne chez son fidèle éditeur Pierre Mainard Les grands arbres s’effacent.
Par Patrice Beray
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Au moment de sa mort accidentelle sur une route d’Angleterre fin 2001, l’écrivain allemand W. G. Sebald laissait trente-trois courts poèmes qu’il avait confiés au peintre Jan Peter Tripp en vue d’un projet de livre commun. Le voici aux éditions Fario pour sa version française, avec ces derniers poèmes de l’auteur « D’après nature » et les gravures réalisées « en regard ».
Par Patrice Beray
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Tout écrire, tout dire, puisque la solitude n’est pas en chacun mais entre tous. Publiés sous forme de samizdats, les journaux-poèmes de Jiří Kolář écrits de 1947 à 1949 (“Jours de l’année”, “Témoin oculaire”…), auxquels font écho à un demi-siècle de distance ses ultimes carnets, recèlent, dans leur forme même de « collages littéraires », un des gestes les plus inventifs des années d’après guerre.
Par Patrice Beray
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Le monde ne vieillit qu’à nos yeux de spectateur. C’est pour cela que les premiers mots soudain disposés sur une page blanche s’offrent à nous de toute leur jeunesse défiant les apparences. C’est cette pensée mi-émue mi-ravie que communiquent immédiatement les carnets de « Chronique du corps qui me quitte » de Jiří Kolář, qui viennent d’être traduits aux éditions Fissile.
Par Patrice Beray
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Marc Delouze, qui anime notamment les Parvis poétiques, nous fait parvenir des poèmes de son amie poète palestinienne Nathalie Handal qu’il a traduits de l’anglais avec Patricia Nichols.