Un autre regard sur l'actualité et la société. Tout change à une vitesse accélérée. Les certitudes d'hier laissent place à des interrogations. Voir autour de nous avec un nouveau regard c'est enfin explorer1…
un environnement connu qui ne l'est plus. Voir autrement, c'est déjà se donner la possibilité d'envisager une Renaissance qui ne sera pas la reproduction du passé. Les légitimités d'hier se fissurent et s'effondrent. Des voix nouvelles surgissent sur les réseaux, loin des mandarinats universitaires et des cénacles institutionnels. Ecoutons ce qu'elles ont à nous dire avec sagesse et sens critique. Le XXIème siècle est en train de naître.
Le Gouvernement veut réformer la fonction publique. Cette volonté de réforme ne parait pas prendre appui sur les besoins d'évolution et de modernisation du secteur public mais sur l'ambition d'ouvrir au secteur privé des marchés nouveaux. Les loups aux dents acérées du secteur privé se préparent à faire de nouveaux profits en dévorant le beau principe d'impartialité de la fonction publique.
Les interventions publiques du président Macron révèlent une codification où rien n'est laissé au hasard. Dans la concurrence du buzz médiatique, l'irruption sur les écrans du président se doit d'être spectaculaire pour être mémorisée. La politique ne cesse de se diluer dans une communication sans réel message. Quelques clefs pour s'en amuser.
Les copropriétaires sont soumis à de rudes épreuves par la politique du président de la République et dans leur rapport avec les syndics professionnels de copropriété. Ce secteur ressemble à une jungle où tout est permis dès lors qu’il y a de l’argent à gagner. Les exemples diffusés sur son site par l’UNARC sont édifiants. Les syndics de copropriété sont-ils une zone de non droit ?
Il y a ceux qui ont les yeux tournés vers le passé et ceux qui ont le regard pointé vers l'horizon. On pourrait penser que le démiurge élyséen est de ceux qui regardent au travers du pare-brise. En fait, il n'en est rien. Son regard plonge obstinément dans un miroir qui lui renvoie son image. C'est la modernité du président : la sublimation de soi dans une ferveur narcissique incessante.
L'abstention est le premier parti de France. Inquiétante et chronique, cette désertion d'une majorité de Français à l'heure du vote, interpelle et remet en question le fonctionnement de notre démocratie. Désormais, l'électeur qui se déplace n'interroge plus le fond mais le touche d'un doigt timide : il suffit d'être estampillé LREM, comme une confiture est estampillée Bio, pour que cela suffise.
Victime d'une violente agression en novembre dernier, Marin va mal. Comme toutes les victimes, le combat pour reprendre pied est difficile et douloureux. La tentation du renoncement serait forte s'il n'y avait de nombreux soutiens autour de lui. A chaque fois, la même question : comment peut-on en arriver la ? A chaque fois le même effroi : cette violence est ici, tout près de nous !
C'est reparti pour un tour, ou plutôt deux tours. En juin, les législatives et dès le mois de mai, le chant des sondages nous disant que "La République en marche" va investir le palais Bourbon. Ah oui ? Et les Français dans tout ça ? N'oublions pas que la majorité des Français n'a pas voulu des marcheurs. Cette majorité pourrait bien donner une majorité parlementaire opposée au président.
Depuis plusieurs mois, les touristes, et surtout les touristes asiatiques, sont harcelés et détroussés par des bandes de pickpockets. Les guides conférenciers doivent faire face à une violence quotidienne sans être toujours bien entendus par les forces de l'ordre. Le tourisme est une richesse pour la France. Laisser les pickpockets agirent à leur guise pourrait porter un coup fatal au tourisme.
Le nouveau Premier ministre est un homme pressé. Il change radicalement d'avis sur le nouveau Président en quelques jours. Cette versatilité de la parole politique ne peut que la dévaloriser et perdre les Français dans les stratégies du pouvoir. La gauche et la droite se mêlent car vidée de leur sens. Le culte du rajeunissement est une aubaine pour les lobbyistes. Demain est incertain.
Michel ONFRAY n'est pas dupe. Les loups sont entrés dans Paris et ces loups sont de Wall street sous des apparences souriantes mais toutes dents exhibées. La mécanique ayant conduit à l'élection d'un inconnu à la tête de la France est redoutable par son efficacité et ce qu'elle révèle des Français qui n'ont pas voulu entendre. Nous semblons infantilisés et dépossédés de nous même. C'est effrayant.