Les « supporters » de la classe ouvrière, espèrent chaque grève générale, comme la finale du match, entre exploités et exploiteurs.
Ca n’est pas le sens que lui donnaient, les anarchistes, anarcho-syndicalistes, et syndicalistes révolutionnaires du début du siècle.
Et cette vision, est encore moins fondée aujourd'hui.
Avant coup, cette grève peut légitimement s’interpréter, de façons tout à fait opposées.
Est-ce une tentative, pour remettre en fonction, avant les municipales, les bureaucraties politiques, syndicales et culturelles, qui ont plombé, puis tenté de phagocyter les Gilets Jaune, ou à l’inverse la fin de leur état d’hypnose, devant le Libéralisme d’Etat, devenu National Libéralisme.
"Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs ».
Les municipales approchent et le gisement électoral en friche des GJ, attire toutes les convoitises.
La promotion de la fausse conscience Sociétale, est un marché, mais un marché de niche, aussi concurrentiel que limité.
Les médias chargés de proposer de quoi occuper leur temps de cerveau disponible,
des classes économiquement et philosophiquement moyennes, ont trouvé dans l’ Ecologisme et le Sociétal, leur matériel de base.
La réalité vécue ayant laminé tous ses autres arguments, le Spectacle ne peut plus défendre sa légitimité, qu’au nom de la Vertu, sous le fouet des Tartuffes de tous les archétypes, travaillant un corps social éclaté, qui s'accuse lui-même, de toutes les perversions.
La loi d’armistice de 1905 avait échangé la paix religieuse, contre la budgétisation de la superstition.
Légitimement, l'Islam réclame aujourd'hui, d'être, lui aussi, traité à la mesure de ses compétences, en terme de maintien de l'ordre philosophique bourgeois.
Ce que nous vivons, n'est pas la fin du Capitalisme, qui se porte très bien là ou il continue à concevoir que le "salaire" est son moteur et pas son ennemi, mais juste le glissement vers la guerre.