Italie exemple de bonne gestion de la pandémie ou expérience d’une faillite annoncée? Voici une reconstruction des responsabilités de la meurtrière gestion de la pandémie en Italie à commencer par le désastre de la santé publique après des décennie de coupures budgétaires, le retard coupable de la mobilisation sanitaire et toujours aux dépens des moins protégés maintenant en révolte
L'énorme diffusion de la pandémie en Italie relève de l’état de la santé publique démantelée par les coupures budgétaires, des maladresses dans l’approche de la pandémie et de la diffusion par contact direct dû au maintien d’activités fonctionnantes laissant les travailleurs sans précaution. Analyse, suivi d'un récit de médecins de Bergame.
Un fait montre que les mesure de confinement sont vaines: les travailleurs sont contraints d’aller travailler et souvent sans les précautions indispensables et dans des lieux pas désinfectés. Ils risquent ainsi d’être contaminés et de contaminer les gens de leurs familles et ceux qui rencontrent quand ils vont faire les courses. La Chine a eu moins de morts que l’Italie parce qu’a fermé tout!
La pandémie est en train de mettre à nu tous les désastres provoqués dans trente ans de développement libériste et sa gestion en rajoute des nouveaux. On est en guerre sanitaire, pour une nouvelle biopolitique, ou une guerre économique à l’échelle macro et micro qui va faire à nouveau des milliers de morts non seulement par le virus mais à cause des conséquences de la gestion de cette pandémie
Le cas des sans-papiers hyper exploités dans la construction du nouveau siège du Monde et leur révolte est très significatif car confirme que la «méthode libériste» domine en Italie, au centre de Paris et partout. Ce sont les économies souterraines que les gouvernements ne veulent pas endiguer car ils font partie intégrante de toute l’économie … les victimes ne comptent pas !
Parmi les tonnes d’articles portant sur le Covid 19 les seuls utiles concernent les conséquences de sa gestion: déchainement de la peur, Etat d’exception et une spéculation financière qui prétend être humanitaire (mais fondée sur le nombre de morts). Or l’augmentation de la fréquence des épidémies ou pandémies relève à la fois de la dégradation de l’écosystème et parfois de manipulations de virus.
Dans toutes les régions du nord de l’Italie l’alarme est presque totale : écoles et universités fermés, stop aux matches de foot ; tous les lieux publics fermés (sauf les supermarchés qui sont pris d’assaut). Une alarme que selon certains est exagéré et injustifié par rapport à bien d’autres insécurités ignorées. A quoi ça va servir cette exaspération mondiale de la peur ?
Macron dévoile sa vraie ambition: il veut être le paladin de la guerre contre ceux qui ne sont pas des bons chrétiens, blancs (les wasps à la française), bref contre ceux qui gênent l’intégrisme d’Etat: donc mobilisation générale de tous les forces de police et de la justice contre «l'islamisme et communautarisme». Voilà la mort du vrai universalisme et l’hétérogénèse de la démocratie macronienne.
Pourquoi avec le régime Macron la gestion de l’ordre ainsi que la pratique courante de gestion violente de tout acte classé comme délinquant ont atteint un niveau de violence inimaginable meme lors des plus durs moments de conflits sociaux et politique depuis la fin de la guerre d’Algérie. Comment expliquer cette dérive? L’après-guerre au terrorisme? Ou le fascisme démocratique de Macron?
Succès du PD et des sardines; mais Salvini reste fort tandis que le M5S s’effondre. Succès d’une gauche renouvelée. Le gouvernement soulagé mais à l’avenir incertain. L’Italie n’est pas encore à l’abri de la menace fasciste-raciste-sexiste du souverainisme-populisme violent. La gauche maintient son engagement à une croissance économique qui risque d’être néfaste