Le tabou du viol est presque universel. La définition la plus simple de la violence de genre est la réduction normalisée de l’individu au statut d’objet. Précisément parce qu’il est une négation en essence, le viol, comme le reste des violences de genre, guérit par la verbalisation.
Billet-parenthèse dans la production, rédigé par une certaine pression de milieux de gauche, avec qui je ne suis pas parvenue à un accord… Les femmes n'ont pas de famille, s'ils veulent en former une, c'est à eux de le prouver, et non le contraire -jusqu'à présent toutes les révolutions ont trahi les femmes, sans exception. Cela est mon opinion, elle coïncide avec celle du féminisme radical.
Les façons de nous représenter le monde sont informées par un héritage produit par des élites dont l’homogénéité sociale conditionnait la vision du monde, cela est plus vrai pour les rôles et les identités de genre. Ce volume s’interroge sur les représentations alternatives apparues depuis plus d’un siècle et sur l’impact que les représentations inégalitaires ont sur l’émancipation des femmes.
En faisant le choix de primer Denis Mukwege et Nadia Murad, le prix Nobel de la Paix visibilise cette année le phénomène du viol en tant qu’arme de guerre. Il semble dire aussi une volonté d’endiguer le phénomène, ce qu’il convient de célébrer.