Dans le cadre de la volonté de renouveau conceptuel et de projet de société qui parcourt la gauche, la notion de commun semble gagner du terrain à d’autres notions. De ce fait, nous aimerions l’aborder ici dans une perspective de genre.
Depuis sa condamnation en Israël pour la résistance qu’elle avait opposé à un soldat israëlien, l’image d’Ahed Tamimi a fait le tour du monde. Sortie de prison et forte de sa notoriété, elle entame une tournée en Europe, sous la coupe d’une certaine gauche pour qui elle semble incarner une forme extrême de vertu. On peut néanmoins se demander, de quoi Ahed Tamimi est-elle le symbole ?
J’ai commencé en raison de la décision de justice un cycle de conseils adaptés au contexte vital de la victime de la Meute, qui émanent de mon expérience, qui est différente mais qui a été confrontée à des dynamiques similaires. Cet article ferme ce cycle.
Le débat de la prostitution en Espagne : de la nécessité de se prémunir des modes intellectuelles. La création inopinée d’un syndicat de travailleuses du sexe, OTRAS, à l’initiative d’entrepreneurs de l’industrie du sexe, qui œuvrerait dans les faits à la régulation de la prostitution, relance en Espagne le débat abolition-régulation.
A la suite de la condamnation par le Canada des persécutions dont ont été récemment la cible plusieurs militantes des droits humains en Arabie Saoudite, parmi lesquelles certaines risquent la peine de mort, les relations ont été coupées entre les deux pays. La communauté internationale est restée silencieuse, pourtant, ce geste vise à l’évidence à lui envoyer, à elle aussi, un message.
A la vue des événements de l’été, et puisque j’imagine certains de ceux qui sont à venir, je me suis décidée à ouvrir de nouveau le blog en complétant le dernier article en date.
Au moment de fermer le blog pour l’été, la perspective des possibles évolutions du cas de « la Meute », qui porte en soi à l’indignation, ne me permettait pas de clore l’esprit tranquille. J’anticipe donc, pour la victime, quelque chose que j’aurais voulu lui transmettre, avant de fermer jusqu’en septembre.
A propos de l’évolution qui suit la sentence émise pour l’affaire de « la Meute », je profite, puisque c’est là mon dernier billet de l’année scolaire en cours, pour conseiller deux lectures profitables concernant le thème de la violence. Toutes deux mettent bien en relief sa nature de dynamique.
L’été approchant, et à l’occasion de la parution prochaine d’un de mes articles académiques, qui étudie la réélaboration littéraire du personnage de Jeanne de Castille par Gioconda Belli, je souhaite partager la lecture d’un essai portant sur cette figure historique.
Il est louable que les forces progressistes tendent de plus en plus à adopter le discours du féminisme, néanmoins la question se pose de la place qu’ils ménagent aux femmes et du type de femme qu’ils sollicitent.