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Je reproduis sur mon blog, en partie, un article publié sur Le Point.fr dont le témoignage doit être lu. J'ai partagé de nombreux combats avec la collègue qui témoigne, Veronique Decker, mais je crois, plus encore, que cela laisse bien voir l'état dans lequel a été traité l'école ces dernières années. Les choix faits et à faire joueront le destin de notre école.
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En 2008, il y a eu des enseignants qui ont désobéi, car, sous Sarkozy, ils ont été pris dans des injonctions contradictoires et dépossédés de leur travail. Bien que la « refondation » entreprise par Vincent Peillon revienne sur presque tous les reculs des cinq dernières années, ce sentiment de « dépossession » n'a pas disparu, pas plus que la culture managériale au sein des cadres de l’Éducation nationale. Alors, faut-il donc encore désobéir ?
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J’imaginais bien qu’avec l’arrivée au pouvoir du PS, tout ne serait pas réglé et que les réformes devraient être vues avec un œil critique. Mais je n’imaginais pas que je serais en opposition totale avec ceux avec qui je manifestais ces cinq dernières années. Ceux qui appellent à la grève mardi 12 février tirent une balle dans le pied des enseignants et donc dans mon pied : autant dire pourquoi cela me fait mal.
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Alors que le décret sur les rythmes n'a été présenté qu'aujourd’hui (10 janvier), un inspecteur d’Académie, directeurs des services départementaux de l’Education nationale (l'IA-DASEN), l'interprétait quelques jours avant dans un courrier adressé aux maires. Surprise ! Les initiatives laissées aux écoles disparaissent !!!
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La réforme des rythmes scolaires est une montagne de difficultés. Elle fut donc toujours repoussée par les prédécesseurs de Vincent Peillon. Mais quand bien même les choses avancent aujourd’hui, la réforme ne fait (presque) que des mécontents : elle ne va pas assez loin pour les uns et trop loin pour les autres. Comme l’école ne s’est pas faite en un jour, un groupe du suivi de cette réforme semble un outil incontournable pour le ministre.
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La loi d’orientation sur l’école vient de sortir. Le mot de refondation avait suscité beaucoup d’espoir, la manière dont s’est déroulée la concertation beaucoup de scepticisme. À la lecture de cette loi, de quel côté faut-il pencher ?
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Par l'annonce d'un étalement de la réforme des rythmes scolaires, François Hollande a satisfait les maires et a créé la surprise même chez son ministre de l’Éducation. Que choisiront les maires, 2013 ou 2014 ?
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Les premières annonces sur les rythmes scolaires ont déçu les enseignants des écoles primaires. L’ambitieuse réforme des rythmes de vie de l’enfant risque de se transformer, faute de grives, en petite réforme du temps scolaire. Le tir a été plutôt bien rectifié après les premières annonces, mais il reste des questions à trancher.
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Un sujet mériterait particulièrement d’être investi par la Refondation tant il occasionne des « crampes mentales » : la pédagogie. La lutte, toujours explosive, entre les « républicains » anti-pédagogues et les « pédagogues » n’en finit pas de corrompre tous les débats. Wittgenstein nous offre la possibilité d’ouvrir une nouvelle voie...
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La pédagogie ne peut se limiter aux débats entre pédagogues et anti-pédagogues qui paralysent toutes réflexions sur les pratiques de la classe. Je propose ici un résumé rapide d’une position que j’espère nouvelle et qui s’efforce de fonder une pédagogie ordinaire faisant un sort à la querelle scolaire.