Un phénomène étrange se produit actuellement avec les catastrophes en série qui frappent les Japonais. Alors que de telles tragédies suscitent d’extraordinaires élans de solidarité internationale, rien de tel ne se passe ici.
Des sources concordantes ont confirmé que la directrice des Archives nationales a été limogée par sa tutelle, le ministre de la Culture et de la Communication.
L'autosatisfaction affichée au ministère de la Culture et de la communication et à l'Elysée [1] après la formation du comité d'orientation scientifique de la « Maison de l'histoire de France », et le satisfecit que le président de la République a délivré lors de ses vœux au monde de la culture et de la connaissance, se félicitant qu'en France on débatte passionnément d'histoire, constituent une singulière interprétation de la réalité.
Alors que le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand rencontre de grandes difficultés pour composer le conseil scientifique de la future « Maison de l'Histoire de France », alors que son directeur de cabinet enjoint aux agents des Archives nationales de cesser l'occupation de l'hôtel de Soubise où doit s'installer le musée contesté, un groupe de travail indépendant vient d'achever une étude sur l'ensemble de ce projet présidentiel.
François Hollande n’est pas encore officiellement candidat aux primaires socialistes, et pourtant c’est sa campagne actuellement menée dans le pays qui est aujourd’hui l’information la plus importante.
Ce blog «Entre histoire et politique» veut contribuer à la réflexion sur la question ouverte par le projet de « Maison d'histoire de France » annoncé le 12 septembre.
La stigmatisation, par le Président de la République, de la communauté des Roms et des gens du voyage, suivie de l'application d'un programme de démantèlement des campements et d'expulsion massive de citoyens européens, ne s'oppose pas seulement à la morale chrétienne, comme l'ont rappelé ce week-end des hommes d'Eglise.
L’histoire récente des Tsiganes en France montre comment un régime républicain peut suspendre les libertés individuelles en désignant un groupe social ou ethnique comme collectivement dangereux.
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