L’ACID, Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion, est une association de cinéastes qui depuis 1992 soutient la diffusion en salles de films indépendants et œuvre à la rencontre entre ces films,1…
leurs auteurs et le public.
La force du travail de l’ACID repose sur son idée fondatrice : le soutien par des cinéastes de films d’autres cinéastes, français ou étrangers.
Chaque année, les cinéastes de l’ACID accompagnent une trentaine de longs métrages, fictions et documentaires, dans plus de 280 salles indépendantes et dans les festivals en France et à l’étranger.
Parallèlement à la promotion des films auprès des programmateurs de salles, au tirage de copies supplémentaires et à l’édition de documents d’accompagnement, l’ACID renforce la visibilité de ces films par l’organisation de nombreux événements.
Plus de 350 débats, lectures de scénarios, concerts, dans des salles françaises, des festivals et des lieux partenaires à l’étranger offrent ainsi la possibilité aux spectateurs de rencontrer les cinéastes et les équipes des films soutenus. Afin d’offrir une vitrine aux jeunes talents, l’ACID est également présente depuis 26 ans au Festival de Cannes avec une programmation parallèle de 9 films pour la plupart sans distributeur.
Depuis sa création, plus de 500 films ont ainsi été promus et accompagnés par les cinéastes de l’ACID.
Ce que je fais, ce que nous faisons, nous cinéastes, en arpentant le territoire est-il important ? Pour qui ? Pour quoi ? Aujourd’hui je me surprends à compter. Cinquante-cinq rencontres à ce jour…
Au-delà de notre solidarité envers les Palestinien.ne.s, et envers celles et ceux, y compris en Israël qui s’opposent au massacre orchestré par Nétanyahou, reste une question urgente : que peut le cinéma à l’égard d’une telle réalité ?
Notre préoccupation pour la recherche est un amour sans limite. Notre recherche fait des expériences dont les conclusions ne sont pas tirées par avance. Notre recherche explore des territoires neufs sans chercher d'emblée à les coloniser.
De l'ombre à la lumière, c'est ce vaste mouvement que l'ACID accompagne dans sa programmation. Car si la menace d'une grande nuit tonne aux quatre coins du monde, jamais nous ne nous résignerons.
Depuis ses conditions de fabrication jusqu'à sa diffusion, ce cinéma se trouve en voie de marginalisation, et la mise en avant de certaines de ses œuvres lors de festivals prestigieux n'est qu'une vision en trompe l'œil du contraire.
Contre ceux qui pensent et vivent mal, ne capitulons pas. Aucun réalisme, aucune fatalité ne nous commande de disparaître sans rien dire. Le cinéma nous enseigne précisément le contraire. À nous d'en tirer les leçons.
Il ne coûte rien de parier que les films de la Recherche sont le ferment d'un véritable éclectisme. Aux plus circonspects, nous disons donc : pourquoi diable se passer de ces films ? Pourquoi ne pas les montrer, les accompagner, les aimer comme autant de promesses futures ? Vous ne risquez rien.
La liberté de création est une force vitale. Pour nous, cinéastes ; pour vous qui voyez, programmez, produisez, distribuez, critiquez, soutenez, opposez, ou encensez des films.
Déjà mise en péril par sa qualification comme « non essentielle » pendant la crise sanitaire du Covid, la culture est reléguée au rang de compétence "non obligatoire". Contrairement à l'éducation ou la santé, la culture ne bénéficie donc d'aucune protection structurelle ; elle devient alors l'un des premiers domaines sacrifiés face aux contraintes budgétaires.