Amalric: Je suis aveuglé comme par un coup de fusil ! Ce n'est plus du soleil, cela !De Ciz: C'est la foudre ! Comme on se sent réduit et consumé dans ce four à réverbère ! Amalric: Tout est horriblement1…
pur. Entre la lumière et le miroir. On se sent horriblement visible comme un pou entre deux lames de verre. ("Partage de midi", P. Claudel, act 1 scène 1)
Week end laborieux. J'ai, entre autre, parcouru le livre de Pierre Dardot et de Christian Laval "La nouvelle raison du Monde" dont la présentation par ses auteurs sur mediapart fut largement commentée. Quelque chose me trotte dans la tête qui relève à la fois de la pure méchanceté anti-pabliste (il faut bien être anti quelque chose) et en même temps d'une véritable interrogation. Entre passion et raison...
Il fallait y être, j'en étais. Comme à la messe du dimanche en province dans une bourgade entre forêt, golf et terres agricoles, magasins et usines à fermer. J'y étais comme dans "l'arbre, le maire et la médiathèque".'J'en étais sous un ciel bleu avec les S.O. , les badges, les sono. J'en étais avec les crieuses de slogans. Avec les remous provoqués par l'arrivée de Martine et des garçons.
"La levée de l'excommunication de l'évêque Robert Williamson a suscité une vive émotion dans l'opinion publique. Ce prélat britannique a nié l'existence des chambres à gaz, dans un entretien diffusé jeudi par la télévision suédoise."
Silence complexe ou complice? Je ne suis pas allé manifester. Je n'ai pas hurlé. J'abhorre l'utilisation qui est faite par certains du conflit israélo-palestinien.'
On a évidemment envie de faire un lapsus, de remplacer le p par un c et de supprimer le t du mot pont quand on voit les résultats de ce jeu de cour de récréation. Traumatismes crâniens et psychologiques, plaintes et pétitions de parents, le collège continue d'aller mal pendant les manifestations lycéennes.
Bebber 99 : « Dommage que Zarka ne parle pas du financement du PCF par Moscou ou encore des activités d'espionnage au profit du KGB. Là il reste du travail "de mémoire" à faire, et ce serait sympa que "Mediapart" s'y mette avant que les intéressés ne décèdent. Quoi qu’il en soit ce parti n'a plus d'existence que du fait qu'il reste quelques fromages municipaux, et aussi que l'adhésion au PCF reste un phénomène "héréditaire", notamment chez les petits potentats de province. Mais depuis presque vingt ans que le bloc communiste s'est effondré ces gens sont tout simplement rigolos à observer. On notera que ce que Zarka raconte (en-dehors des faits ponctuels) est presque du copier/coller de ce que tous les anciens staliniens et autres communistes exclus ou démissionnaires du parti racontent depuis les années 50. J'aime bien la photo avec la bouteille d'eau minérale. Ca fait très bobo, c'est exquis. Et très en phase avec la disparition du vote ouvrier "PCF". »' beber999 dans ce commentaire de l’article de F. Bonnet se moque de Zarka et du PC. Il est vrai que par bien des côtés, il y a de quoi rire. Beber999 voudrait que Zarka parle des finances "roubles", de l'espionnage, bref du parti Russe comme aurait dit Duclos. Il pourrait lire L'histoire intérieure du Pcf de Philippe Robrieux, et tout plein de livres portant sur ces sujets dont ceux de Trotsky d'ailleurs (la guépéou dans le mouvement trotskiste par exemple). Mais beber pourrait aussi s'interroger sur le pourquoi de la persistance française du parti communiste et se retrouver non plus face à des soviétiques infiltrés mais face à lui-même, je veux dire aussi face à nous-mêmes. Car de Robespierre à MG Buffet, le parti de la terreur est un parti bien français (à lire également le livre de Pierre Broué et Raymond Vacheron: meurtres au maquis).
Quelque chose qui vient et qui n’est pas la fin totale d’un monde. Une surprise, une catastrophe, pire peut-être, un rien. C’est un corps frêle qui s’ébroue, une lumière étroite qui vacille, un cardigan ouvert sur une poitrine à vif. C’est une nuit noire engloutie par elle-même, dévorée par l’absence de lune, absence de reflet sur les vagues.'