Pour comprendre le profond malaise entre le peuple et la classe dirigeante, il faut revenir aux origines, et au deal proposé jadis par les banquiers à nos gouvernants.
C'est très à la mode de critiquer le capitalisme, mais comme tous les mots en "isme", tout le monde s'y perd un peu, au grand bonheur des instigateurs du système financier. Pour bien comprendre ce qui se joue en ce moment dans notre économie, il faut faire preuve d'un peu de finesse et prendre un peu de recul.
Le sens commun donné de nos jours à l’usure n’est pas le sens originel mentionné par Aristote ou par les scolastiques du Moyen-Âge. Petit à petit, les usuriers vont lui donner comme sens celui d’un taux d’intérêt exagérément élevé, une manière pour eux de mieux justifier leur activité.
Par Anice Lajnef
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Le bitcoin est une monnaie alternative non reconnue par les autorités publiques. Il concentre sur lui la foi d'une communauté qui cherche à se libérer du diktat de la dette et du monopole bancaire. Quels sont les avantages et les inconvénients du bitcoin ? Y a-t-il une possibilité d'institutionnaliser cette monnaie pour le bien de l'économie qui est prise au piège de la logique de la dette ?
Quand la banque ou la finance est critiquée, je remarque que certains pensent que ceux qui y travaillent sont les pires des personnes.
En réalité, 99.9% des salariés sont à l'image de la société. Ils se lèvent le matin pour un salaire, et rentrent chez eux le soir. Ils ne se sentent pas responsables des règles du jeu qui sont à leur avantage. Mais alors qui est vraiment responsable ?
Les juges allemands ont posé un ultimatum à la Banque Centrale Européenne, jugeant qu'elle outrepasse son mandat avec la politique monétaire connue sous le nom de Quantitative Easing. Mais quelles sont les réelles implications de cette politique sur l'économie. Nous essaierons de les entrevoir à travers une analogie avec l'investissement immobilier.
Le jubilé de la dette est une suppression de toutes les dettes. Dans l'Ancien Testament, tous les 50 ans, le jubilé permettait la libération des serviteurs des riches, qui ayant contracté des dettes, n'ont pu s'en acquitter. La crise actuelle liée au coronavirus est l'occasion de sortir d'une économie du tout-crédit et de desserrer l'étau de la dette sur l'État et les ménages.
Nous allons nous attaquer à une question qui secoue les économistes : la monnaie doit-elle forcément être la matérialisation d'une dette ? Et si tel est le cas, quelles en sont les conséquences ?
La finance qui est au centre de notre économie s'est développée sur une rupture de confiance entre le banquier et le déposant à un moment donné de l’histoire, quand le banquier prêtait l’or déposé par l’épargnant. La dette est le fruit d'un engagement, celui de rembourser l'argent dû, devenue tellement colossale aujourd’hui qu’elle montre les limites et les failles du capitalisme financier.