Témoigner de l'immanence de la transcendance et de la transcendance de l'immanence ("Arrête, où cours-tu donc, le ciel est en toi : et chercher Dieu ailleurs, c'est le manquer toujours." Angelus Silesius)…
Peut-il exister un intérieur sans extérieur ou un extérieur sans intérieur ? Ces deux notions n'ont pas de sens l'une sans l'autre. Tout ce qui est matériel est aussi spirituel, et inversement.
Pourquoi éprouvons-nous tant le besoin de nous sentir uniques, radicalement différents de toute autre personne, irremplaçables donc, voire exceptionnels, au point parfois d'être prêts à tuer et massacrer les autres, tous les autres, soi-même seul excepté ?
Comme vu déjà depuis quelques jours, les traditions sur ce qu'il s'est passé exactement après la mort et la mise au tombeau du héros sont si diverses qu'il est difficile d'en tirer une vue d'ensemble cohérente. Peut-être avec ce dernier chapitre de Jean ?
Si on trouve dans Isaïe un modèle pour un messie qui ait à souffrir de nombreuses avanies, il n'est par contre nulle part question dans la Bible hébraïque d'un messie ressuscitant ; preuve de la transcendance de Jésus, et de Dieu, par rapport au judaïsme ?
L'évangile de Marc, considéré par la plupart des exégètes comme le plus ancien de tous, se terminait dans sa version initiale par la seule découverte du tombeau vide ; pourquoi alors les récits d'apparitions se sont-ils ajoutés ensuite ?
Il est exceptionnel dans les évangiles que Jésus appelle ses disciples du nom de "frères" ; c'est pourtant ce à quoi il les invite maintenant : à eux de jouer à leur tour, que "son" Père devienne aussi "leur" Père, exactement comme pour lui.
Que peut-on comprendre, discerner, retenir, des différents récits de ce qu'on appelle la résurrection de Jésus ? Qu'ont pu être ces récits initialement, et qu'a-t-il pu se passer réellement ? Aujourd'hui la version de Matthieu...
Les quatre évangélistes s'efforcent de nous donner des détails sur ce qu'il est advenu du corps de Jésus une fois sa mort survenue, avec sans doute comme arrière-pensée (en vain ?) de pouvoir établir ensuite qu'il avait bien disparu miraculeusement du tombeau le surlendemain...
On sait peut-être que, sur les représentations de la croix sur laquelle est mort Jésus, figure souvent un petit écriteau avec ces quatre lettres : INRI, les initiales en latin de "Jésus de Nazareth Roi des Juifs"
Si moi je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres, car c'est un exemple que je vous ai donné pour que, comme moi je vous ai fait, vous fassiez vous aussi.