BALIKPAPAN@PROTONMAIL.COM __ (55) 71 88826417 __ Secrétaire de rédaction (free lance), c'est-à-dire journaliste: et je tweete, aussi, sur X (ex-Twitter), des faits.
Salvador (Bahia, Brasil) - Brasil Argentina AmSud
Lors d'une déposition à la police fédérale le 12 novembre 2020, l'ex-ministre de la justice Sergio Moro a affirmé que le conseiller municipal de Rio de Janeiro Carlos Bolsonaro, fils du président de la république, a été cité par des ministres du Palácio do Planalto, à Brasilia, comme un participant de l'informel «cabinet de la haine». Le coordonnait-il ?
Rapporteur à la Cour suprême (STF) de l'enquête sur les possibles interférences du PR Jair Bolsonaro dans les hautes sphères dirigeantes de la police fédérale, le ministre du STF Alexandre de Moraes a annoncé qu'il prorogeait l'enquête, le 27 novembre 2020, de soixante jours.
Le président neofasciste Jair Bolsonaro a fait savoir à la Cour suprême (STF), via l'avocat-général (AGU) du pays, ce jeudi 26 novembre, qu'il refusera de déposer et d'être auditionné par la police fédérale dans l'enquête qui veut dénouer la supposée tentative du PR d'interférer dans l'autonomie de la corporation policière.
Mutée, Christiane Machado, policière fédérale, dans la corporation depuis 17 ans, ex-no 2 de la direction interne du renseignement. Chef depuis août 2019 du service d'investigation des autorités dont les actes relèvent de juridictions spéciales, elle avait osé en juin 2020 demander à la Cour suprême qu'elle interroge Bolsonaro à propos de ses interférences dans les directions de la PF.
Ce 25 novembre, l'autocar impliqué dans un effroyable accident routier ayant entraîné la mort de 41 personnes, à Taguaí dans la province de l'Etat de São Paulo, n'avait pas l'autorisation pour transporter des passagers, avait accumulé des infractions routières et été soumis à l'amende, en flagrant délit, plusieurs fois récemment, et continuait de circuler illégalement depuis le 11 octobre 2019.
D'abord publié par le quotidien "O Estado de São Paulo" puis par le blog confidentiel "O Cafezinho", est dorénavant disponible le contenu intégral de la plainte - 290 pages - du parquet de l'Etat de Rio de Janeiro, pour détournement de fonds publics, blanchiment et appartenance à une organisation criminelle, envoyée à la justice contre Flávio Bolsonaro et quinze autres personnes. La voici.
Les procureurs du parquet de Rio de Janeiro ont découvert qu'entre 2007 et 2009, le député Flávio Bolsonaro, fils aîné de Jair Bolsonaro, est resté 21 mois sans effectuer le moindre paiement différé de factures avec sa carte de crédit. Et n'a effectué de paiement en débit sur cette carte bancaire, pendant ces 36 mois, que pour une moyenne d'un équivalent mensuel d'environ cent dollars.
Incluse dans la plainte, un volume de 290 pages du ministère public de Rio de Janeiro, contre le sénateur Flávio Bolsonaro, la spécification par les procureurs d'un placement boursier malchanceux entre 2007 et 2008, non déclaré au fisc, et un remboursement de la dette, au courtier d'actions, en ... espèces.
Bernardo Garcez, le contrôleur général du tribunal de Rio de Janeiro, où sera jugée -acceptée ou refusée- en 2021 la plainte du MP contre Flavio Bolsonaro, a tenté de se cacher de la presse, le 20/11 à Brasilia. Peine perdue.
Le PR Bolsonaro a reçu pendant deux heures ce juge. Pendant ce temps, le MP-RJ pointe un nouveau complice de Flávio B. à la présidence de l'assemblée législative de Rio.
" Notre enquête est restée trois jours indisponible pour les lecteurs (du dimanche 15/11, 11h42, au mardi 16/11 à 17h10), dû à la censure déterminée par le juge Alexandre Henrique Novaes de Araújo de la justice électorale de l'Etat de l'Amazonas à la demande du député Ricardo Nicolau. "
THE INTERCEPT BRASIL (TIB), 17/11/20, 18h11