Au fil de l'eau, la remise à disposition d'informations tirées de la presse, des statistiques ou des sites internet russes sur la situation sociale en Russie.
Où l'on reparle du Conseil de l'Europe, et plus précisément du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux. Non pas un « machin », mais, pour des villes russes, un espace d'échange et d'expression.
Accompagner les toxicomanes malgré le confinement, distribuer des seringues stériles, continuer à défendre les droits aux soins et aux traitements, c'est ce qu'a fait la fondation Andreï Rylkov.
Une photographe confinée 14 jours dans un internat pour personnes handicapées en Russie. Un récit qui ne rapporte rien d'inhumain, mais plutôt beaucoup d'attention et de compassion. Et qui laisse pourtant le sentiment que « tout doit changer ».
Les enjeux liés au projet en attente de validation sont majeurs : couverture par un traitement antirétroviral de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH, choix des médicaments, gestion des pharmaco-résistances, ...
Fin 2019, il y avait en Russie 1 068 839 personnes séropositives au VIH connaissant leur statut. 534 990 d'entre elles recevaient des antirétroviraux. 55 273 (plus de 10 %) étaient des détenus, dont la continuité du traitement n'est pas toujours assurée.
La vie en Russie pendant la pandémie, cela a été encore fermer son entreprise, et se retrouver livreur. Où il est dit qu’il vaut mieux être barbier et homme, qu’esthéticienne et femme, si la solution est de monter quatre étages avec 60 kg de courses.
La vie en Russie pendant la pandémie, cela a été aussi perdre son emploi avant même la crise, vivre de rien et de dettes, ne pas pouvoir retravailler parce que les enfants ne vont plus à l'école, se décourager, et cependant continuer.
La vie en Russie pendant la pandémie, cela a été aussi fouiller dans les poubelles d’un magasin pour trouver de quoi manger, et, pour une jeune mère seule avec son enfant, se heurter à la bureaucratie plutôt que toucher l’allocation promise par le pouvoir.
Comme un récit de voyage, celui d'un déplacement en Russie dont l'objet était aussi d'apprendre à connaitre ce qu'est l'action sociale et le rural en Russie.