Mediapart ouvre le cahier de doléances des lecteurs sur l'information et l'avenir du journalisme. En marge des états généraux de la presse officiels — dont les participants ont été triés sur le volet1
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et les conclusions tirées avant toute discussion —, nous vous proposons en effet de prendre la parole. Parlez-nous de vos pratiques et de vos attentes en publiant, ci-dessous, vos contributions (appuyez sur «devenir rédacteur», à gauche de l'écran).
Nous vous proposons de reprendre la forme proposée par les états généraux — «Les recommandations en 1 ou 2 lignes chacune; les arguments en 1 ou 2 pages maximum» —, et d'indiquer le thème de votre contribution en choisissant vos mots clés (tags) dans la liste suivante:
Pluralisme (diversité des sources d'information, concentration)Usages (navigation, mode de consultation, zapping)Participation (interactivité, redéfinition du rapport journaliste-lecteur)Métier (perception et évolution du métier, formation, recrutement)Journalisme (logique de marque vs logique de contenu, hiérarchie de l'information, flux vs sélection, séparation information-commentaire)Pouvoirs (rapport aux pouvoirs, à la communication, responsabilité du journaliste et du lecteur-participant)Supports (rôle et avenir de l'écrit -- papier, web --, de l'audiovisuel, complémentarité des supports, disponibilité, distribution)Gratuité (pertinence et limites, modèle publicitaire, mode de financement alternatif)Journaliste: si vous êtes journaliste et que vous voulez témoigner de vos conditions de travail, merci de rajouter ce tag (pour permettre de trier vos contributions) et de signer vos textes en signalant votre qualité et votre mode d'expression habituel (papier, web, radio, photo, télévision).
Dans son discours à la Cour de cassation, mercredi 7 janvier, Nicolas Sarkozy a confirmé la dépénalisation du délit de diffamation, qui deviendrait une infraction civile donnant à la victime un droit à «réparation» financière. Basile Ader, avocat au barreau de Paris, explique en quoi une telle réforme serait en fait une régression démocratique du droit de la presse.
La Société des journalistes de Radio-France s'insurge contre l'application obligatoire depuis le 1er janvier de nouvelles règles sur le temps de parole à la radio publique: deux tiers du temps de parole pour la majorité et le gouvernement, et micro ouvert pour l'Elysée.
Jeudi 8 janvier, le «livre vert» des états généraux de la presse écrite sera rendu public, avec son cortège de mesures. Vendredi 23 janvier, lors de ses vœux à la presse, Nicolas Sarkozy dira ce qu'il en aura retenu. Entre les deux, des professionnels — dont beaucoup ont participé à ces états généraux officiels — ont décidé d'organiser une «édition spéciale» des assises internationales du journalisme, le 20 janvier, à la Maison des métallos (Paris-11e).
Les interpellations du public avec notamment Vittorio de Filippis (ex-PDG de Libération), Claude Sérillon (France2), Jean-François Kahn (fondateur de Marianne), Jean Kehayan (club de la presse de Marseille), Bernard Lebrun (France2), Isabelle Repiton (la Tribune), etc.
L'intervention de Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, dont vous pouvez retrouver en cliquant ici l'intégralité du texte de l'intervention.
En 3 x 10 minutes, l'essentiel de la soirée "Pour une presse libre" organisée le lundi 15 décembre au théâtre du Rond-Point.L'intervention de Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, dont vous pouvez retrouver en cliquant ici l'intégralité du texte de l'intervention.
Ca y est: les documents commencent à sortir des états généraux de la presse écrite. Il ne s'agit pas encore les conclusions du livre vert (quoiqu'il n'y ait aucun doute sur les préconisations, formulées dès le lancement du processus par Nicolas Sarkozy lui-même), mais de "constats" (ou de "constats chocs" selon le sources) issus du pôle "Le choc d'Internet, quels modèles pour la presse écrite?".