De Balzac, on connaît généralement la Comédie Humaine, des personnages et romans, une œuvre prométhéenne, une ambition démesurée, des entreprises saugrenues (faire pousser des ananas dans les Jardies). Sans doute sait-on aussi qu’il fut journaliste. Mais Balzac ne s’est pas contenté d’être un vulgaire « marchand de phrases », il a accompagné les mutations de l’ère médiatique naissante, participé à la révolution du roman-feuilleton en 1836 et il fut un patron de presse.
Nous (Dominique, Sophie, Antoine, Vincent et moi) en avons parlé en grand format, souvent rencontré leurs auteurs : ces livres paraissent en poche, sélection.
« Les autres ». Ils ne sont pas sept (comme les mercenaires ou les péchés capitaux), pas dix (comme les commandements ou Otto), ni même douze (comme les apôtres) et encore moins trente (comme un concile ou des deniers restés célèbres). Selon Jacques A. Bertrand, les « autres » sont au nombre de vingt-et-un. Et « c’est rien que des sales types ».
S’il est un phénomène politique de grande ampleur aujourd’hui, c’est le populisme. Répandu dans toute l’Europe sous des formes diverses, il renvoie en chaque cas à un malaise économique croisé avec un malaise culturel.