« J’ai envie de danser, rire, manger des gâteaux roses, et des jaunes, et boire un petit vin sec… Chagrins, chagrins. Joie, joie. Tissés ensemble » (Virginia Woolf, Le Quatuor à cordes)
En 1963, Robert Crumb n’a pas vingt ans et il n’est pas encore le pape du comix underground. Le futur créateur de Fritz The Cat et de Mr Natural réalise sa toute première bande dessinée, Yum Yum Book.
Ceci n'est pas une autobiographie. Ce n'est pas non plus un livre où l'auteur est à la recherche de ses parents, précise d'emblée ce dernier. Essai serait trop catégorique, tout comme mémoires. Rien à craindre de Julian Barnes est un subtil mélange de tout cela.
Livres aimés en grand format, ils reviennent en format de poche. Passage en revue et choix. Il sera question de parodie de justice, de retour du la guerre du Vietnam, d'animaux (faut-il les manger?), de Parisiens (bien croqués), de ponts, de nuages, de nos 20 ans. La vie des livres.
Bientôt la saison des prix. De quoi laisser la parole à Thomas Bernhard pour un modèle d'exercice de démolition, de mépris. Détestation : tel serait le maître mot de ce court recueil de textes inédits, publié en 2010 chez Gallimard, désormais disponible en poche (Folio).
Les poches de septembre étaient ici. Sélection d'octobre : des incidences, une centrale, Maf le chien parle de Marilyn Monroe, le tout En un monde parfait. Lectures.
Dans Fiasco !, des écrivains anglo-saxons se mettent en scène et racontent leurs grands moments de solitude, ces instants où «s'il était possible d'étirer sa lèvre inférieure au point de la rabattre sur sa tête, il suffirait de déglutir rapidement pour disparaître» (Thomas Lynch).