Bibliothèque estivale (parce qu'avec les livres, c'est l'été toute l'année), à l’ombre d’un figuier, quand la montagne est belle, sur le sable, les yeux dans l’eau… Plages de lectures ou les grands
…
classiques relus à la faveur des longues nuits d’été, les bouquins manqués pendant l’année, faute de temps, sur lesquels nous voudrions nous attarder, les poches qui se cornent dans les sacs de plage, les romans plus légers, les bédés à lire et relire. Nos envies, vos coups de cœur, à partager, à commenter, découvrir, aimer et faire aimer.
«Conquistadors raconte un épisode de la conquête du monde telle que je l'ai rêvée.» Puis: «Ainsi, s'accrochant aux pentes sèches de la Cordillère pour la grande chasse à Dieu, les mercenaires d'Espagne soufflèrent sur les premières braises de l'empire le vent glacial du progrès.» Il est bien rare que l'on puisse recopier un passage d'une quatrième de couverture, encore plus qu'elle résume si bien, par delà ce que l'on donne à voir, l'ambition d'un livre[1].
Au club du café Baltho, derrière le rideau vert, se rencontrent toutes les solitudes. Celle de Michel, témoin imprévu, qui tente la grande traversée de l’adolescence en préparant son bac à coups de parties de babyfoot, d’échecs ou de clichés photos sur fond de rock’n’roll, pour conjurer le clivage de sa famille entre une droite issue du Pétainisme, à peine honteuse, et une gauche dopée par l’héritage de la résistance et du communisme triomphant sur les cadavres du Stalinisme.
S’il se considère d’un peu trop près, il est difficile à l’homme de s’aimer beaucoup. Il voit d’abord tout ce qu’il n’est pas, tout ce qu’il rate, les étoiles qu’il n’atteint jamais, et ça le désole.
Franz Bartelt écrit notamment des chroniques dans L’Ardennais. Comme Alexandre Vialatte livrait les siennes à La Montagne. Parce que l’humaine nature est partout chez elle, mais d’un point de vue local où la seule chose qui compte ce sont les couleurs. Pour éviter aussi que l’époque qui tourne en rond exagère trop, qu’elle se prenne pour une flèche…
A la demande de Robert Wilson, Lou Reed avait d’abord écrit un ensemble symphonique pour un spectacle, POE-Try en 200O, dont le personnage central est l’auteur Edgar Poe.