A Toulon, l'Hôtel départemental des arts expose tout l'été l'œuvre du photographe belge Harry Gruyaert, subtile exploration de la lumière et de la couleur. Couvrant près de quarante ans de carrière, l'exposition permet de s'immerger dans l'univers de l'artiste à travers des séries peu ou pas montrées et de découvrir son travail vidéo, exposé pour la première fois.
Le monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse donne à voir une histoire du voile à travers ses représentations artistiques, dépassionnant son actualité politique et sociale pour lui rendre sa vérité historique. "Voilé.e.s / Dévoilé.e.s" montre comment cet accessoire vestimentaire qui remonte à l'Antiquité traverse quasiment toutes les civilisations.
A Metz, le Frac Lorraine expose l'œuvre majeure de l'artiste britannique Margaret Harrison. Couvrant près de cinquante ans de création, "Danser sur les missiles", sa première rétrospective en France, révèle un travail dans lequel art et féminisme sont indissociables, s'attachant avec humour à renverser les rôles pour mieux déconstruire les dogmes qui régissent l'imagerie populaire.
En Camargue, Kôichi Kurita poursuit l'édification de sa bibliothèque des terres en y intégrant celles du delta du Rhône, sujets de l'exposition "Les terres, miroir du monde". Elle révèle l'incomparable beauté des sols aux étonnantes variations de couleurs, reflets d’une identité singulière qui atteste de la diversité des territoires traversés.
A Lausanne, l'artiste d'origine iranienne Shirin Neshat poursuit sa tentative d'approche intime de la chanteuse Oum Kalsoum, icône égyptienne adulée dans le monde arabe. L'ensemble photographique « Looking for Oum Kulthum » fait suite au film éponyme contant l'impossible représentation de la diva. Quarante ans après sa mort, l' « Astre d'Orient » demeure impénétrable.
Vingt ans après la rétrospective du Musée d'Orsay, qui révéla le peintre danois au public français, le Musée Jacquemart-André à Paris célèbre à nouveau Vilhelm Hammershoi. Ses peintures mélancoliques trouvent un écho dans les photographies contemporaines de Trine Sondergaard, récemment exposées à la Maison du Danemark. Portraits croisés.
Chaque été invite au "voyage à Nantes" qui bouleverse la ville par ses intrusions créatives pérennes ou éphémères. Parti à l'assaut de la butte Sainte-Anne avec le belvédère de Kawamata, le parcours ponctué des saynètes holographiques de Pierrick Sorin, enrichit un peu plus une collection unique d'œuvres dans l'espace public. Suivez la ligne verte !
Pendant près de trente ans (1962 - 1995), la Biennale internationale de Lausanne a révolutionné la tapisserie mondiale. A Aubusson, l'exposition "Le mur et l'espace" explore les quatre premières éditions qui couvrent les années 1960 et bouleversèrent toutes les règles qui régissaient la tapisserie de lice française, remettant en cause sa suprématie et faisant du médium un art subversif.
Transcriptions indirectes et fragmentaires de ses rêves d’artiste, les installations de Barbara Breitenfellner associent des images disparates choisies à partir des notes contenues dans un livre des songes. Le Centre photographique d’Ile-de-France lui consacre une exposition personnelle où aux oeuvres graphiques et collages répond une installation immersive spécialement conçue pour le lieu.
Dans le Bois des pauvres à Milly-la-Forêt, l'atelier rêvé de Jean Tinguely n'avait rien d'une utopie. Lieu de création atypique à une époque de tous les possibles, le Cyclop, s'il a bonne mémoire, se tourne résolument vers le présent, à l'image de sa saison culturelle qui rend compte d'une indignité humaine en interrogeant la place des réfugiés dans une Europe qui ne les désire pas.
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