Le musée d’histoire de Nantes expose tout l'été l’œuvre de Katsushika Hokusai. Fruit d’une collaboration exceptionnelle avec le musée Hokusai-kan d’Obuse, cette présentation, qui réunit plus de cent-soixante œuvres dont une quarantaine de peintures, explore les obsessions de l’artiste pour mieux en révéler le génie.
Le musée Jacquemart-André à Paris consacre une rétrospective majeure à Artemisia Gentileschi (1593-vers 1656), figure emblématique de la peinture baroque et caravagesque. Réunissant une quarantaine de tableaux, l'exposition offre une immersion dans l’univers d’une artiste dont la carrière, aussi brillante qu’exceptionnelle, s’est construite dans un monde artistique dominé par les hommes.
À Metz, le Frac Lorraine accueille la première exposition monographique en France de Clemen Parrocchetti, artiste italienne longtemps oubliée des récits officiels de l’art. Entre féminisme marxiste, subversion textile et méditation sur la résilience, l’artiste brise les conventions et interroge les carcans patriarcaux avec une audace qui résonne puissamment aujourd'hui.
À l’Institut des cultures d'Islam à Paris, l’exposition « La rhétorique du rideau » interroge, à travers les œuvres de six artistes, les dynamiques de visibilité, d’intimité et d’autodétermination des identités queer et arabo-musulmanes. Le rideau, métaphore centrale, est envisagé comme un espace liminal où se négocient les identités, les désirs et les héritages culturels.
À la croisée de l’art, du design, de la science et de l’activisme écologique, la 2ème édition de la Solar Biennale se tient au mudac à Lausanne. Initiée en 2022 aux Pays-Bas par les designers Pauline van Dongen et Marjan van Aubel, elle trouve dans le contexte lausannois une nouvelle ampleur, portée par une volonté d’interdisciplinarité et une réflexion sur les multiples facettes du soleil.
À Grenoble, le Magasin CNAC porte un regard sur la collection de l’IAC en la faisant résonner avec notre présent. L’exposition « Good Service, Good Performance » invite le visiteur à explorer les notions d’utopie, de performance et du corps dans une ère marquée par l’hyperconnectivité, la crise démocratique et les nouvelles formes de surveillance.
Le Transpalette, centre d’art contemporain de l’Antre-Peaux à Bourges, accueille tout l’été l’exposition personnelle de Marie Losier dont le parcours, entre New York et l’Europe, tisse une œuvre singulière, à la croisée du cinéma, des arts plastiques et de la performance. « Hooky Wooky » s’inscrit dans une démarche d’autofiction joyeuse et poétique, où le ludique côtoie le politique.
La Fondation Dubuffet à Paris revient sur une dimension moins connue de l’œuvre de Jean Dubuffet, celle de l’architecte visionnaire, du bâtisseur d’un monde fantasque dans lequel l’imaginaire défie les conventions de l’espace et de la matière. Avec une quinzaine de maquettes, des archives et documents, « Dubuffet monumental » éclaire sur la période clef du cycle de l’Hourloupe.
À Bâle, le Kunstmuseum propose une rétrospective d’envergure de l’œuvre de l’artiste italo-français Medardo Rosso, figure mal connue et pourtant incontournable dont les recherches radicales vont précipiter la sculpture dans la modernité. L’exposition témoigne aussi de sa postérité en instaurant un dialogue avec les œuvres d’une soixantaine d’artistes de ces cent dernières années.
Le musée d’Orsay interroge, pour quelques jours encore, l’essor spectaculaire de l’affiche illustrée à Paris dans la seconde moitié du XIXème siècle à travers près de deux-cent-trente œuvres. Exposition d’envergure consacrée aux maîtres de l’affiche, « L’art est dans la rue » explore notamment la dimension révolutionnaire de cette démocratisation de l’art par l’affiche.