À Bâle, le Kunstmuseum propose une rétrospective d’envergure de l’œuvre de l’artiste italo-français Medardo Rosso, figure mal connue et pourtant incontournable dont les recherches radicales vont précipiter la sculpture dans la modernité. L’exposition témoigne aussi de sa postérité en instaurant un dialogue avec les œuvres d’une soixantaine d’artistes de ces cent dernières années.
Le musée d’Orsay interroge, pour quelques jours encore, l’essor spectaculaire de l’affiche illustrée à Paris dans la seconde moitié du XIXème siècle à travers près de deux-cent-trente œuvres. Exposition d’envergure consacrée aux maîtres de l’affiche, « L’art est dans la rue » explore notamment la dimension révolutionnaire de cette démocratisation de l’art par l’affiche.
Immersion poétique et engagée dans un dialogue entre nature, artisanat et création contemporaine, l’exposition « 364 Saisons » de Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize occupe jusqu’en novembre l’Espace de l’art concret à Mouans-Sartoux et marque une nouvelle étape dans leur réflexion sur les cycles naturels et leur transcription dans l’espace artistique.
La photographe américaine Rosalind Fox Solomon est décédée le 24 juin dernier à New York à l'âge de 95 ans. Elle laisse derrière elle une œuvre photographique d’une intensité rare dans laquelle l’humain, dans toute sa complexité, sa fragilité et sa résilience, s’impose comme le cœur vibrant de son regard.
Avec l’exposition « Dans le flou, une autre vision de l’art de 1945 à nos jours », le musée de l’Orangerie à Paris propose de ne plus considérer le flou comme un accident ou une défaillance technique, mais de l’envisager comme un parti pris esthétique délibéré, une stratégie artistique à part entière qui traverse l’art contemporain depuis l’après-guerre.
À Lausanne, Photo Élysée consacre une exposition monographique au photographe et cinéaste américain Tyler Mitchell. « Wish This Was Real » parcourt l’ensemble de son œuvre, analysant ses diverses explorations du portrait, de la nature et de la mémoire sociale, et est augmentée de photographies et de sculptures d'artistes dont le travail entre en résonance avec sa ligne créative.
Plonger dans la folle histoire d'un faux fakir birman qui captiva la France dans les années trente, découvrir la très grande beauté de l'oeuvre du sculpteur italien Medardo Rosso, retomber en enfance à travers l'univers du cirque vu par Macha Makaeïeff, anticiper les Rencontres d'Arles avec Agnès Geoffray... dix livres pour une sélection estivale forcément subjective !
À la veille de leur retour à Moscou, Alexeï Navalny et son épouse Yulia se retrouvent seuls face à une décision cruciale. Sabrina Kouroughli et Gaëtan Vassart nous convient à une veillée d’armes singulière. « Alexeï et Yulia », huis clos palpitant entre espoir et tragédie, imagine la dernière nuit d’un couple au bord du gouffre. Bouleversant.
Dans le cadre du cycle 3 « Un centre d’art nourricier 2024-2025-2026 », la maison des arts de Malakoff déploie, avec « les moulineuses », un projet ambitieux, complexe et résolument engagé qui croise art contemporain, histoire ouvrière et réflexion écoféministe, autour des luttes des femmes dans le travail, de leur mémoire historique et de leurs échos dans les combats contemporains.
À la maison de la culture du Japon à Paris, « L'écologie des choses » réunit une cinquantaine d’œuvres, dont certaines inédites en France, pour proposer une réflexion subtile sur la manière dont les artistes japonais, des pionniers du Mono-ha et de Fluxus aux créateurs contemporains, ont interrogé et réinventé notre relation aux choses, à la nature et à la mémoire.