Le vendredi 3 aout, la mairie du 1er arrondissement de Paris est devenue, l’espace d’un après-midi, le théâtre d’un moment tragique de l’histoire contemporaine de l’Iran. Une exposition mettait l’accent sur le drame des 30 000 âmes disparus en 1988 en Iran dans ce qui fut un terrible massacre. Au même moment en Iran, un mouvement de révolte a gagné les villes iraniennes depuis trois jours.
« Dans le passé les Moudjahidine du peuple surfaient sur les vagues, aujourd’hui c’est eux qui provoquent les vagues en Iran », a déclaré un conseiller en guerre cybernetique des forces armées iraniennes. Ces déclarations interviennent en pleine vague de manifestations qui embrasent les villes iraniennes depuis deux jours.
Le week-end du 30 juin, le CNRI organisait son grand rassemblement annuel pour un Iran libre à Paris. Assez étrangement, l’événement politique, pourtant d’ampleur internationale, n’a été que très peu relayé par la presse Française. On a plutôt parlé de la tentative d’attentat à son encontre avortée par les services de renseignement Belges, Français et Allemands.
Le samedi 30 juin à Villepinte a lieu le grand rassemblement pour un Iran libre. Enfin libre pourrait-on dire tant ce peuple a souffert de la tyrannie de ses dirigeants depuis des décennies.
L’imposant rassemblement annuel des Iraniens et des partisans de la Résistance iranienne pour un « Iran libre » s'est tenu à Villepinte Paris nord le samedi 30 juin 2018. Un attentat du régime contre le CNRI à Paris a été déjoué.
« Le véritable horizon d’un rêve » est le récit de l'épopée de résistance des Iraniennes dans les prisons de la dictature des mollahs. Paru aux éditions Les Presses du Midi, 300 pages, ce livre est un témoignage poignant de la détermination de femmes à combattre un régime misogyne et totalitaire qui s’était voué à éradiquer toute voix dissonante.
Mercredi s’est tenue une cérémonie à la Questure de l’Assemblée Nationale française pour célébrer le Nouvel An iranien, Norouz. De nombreux parlementaires de divers groupes politiques ont participé à cette célébration ancestrale, organisée à l’initiative du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID).
Demandez le programme ! Concerts, poésie, gastronomie et même vie associative ! Derrière une poignée de comités ubuesques, le régime iranien organise à Paris une « semaine culturelle » pour vanter Ispahan la magnifique et faire… ce qu’il y interdit.