A propos du livre de Pierre Abou, Riviera française. Les bâtisseurs 1773-1815, Paris, 2019, réflexion sur la façon dont l'initiative de deux Niçois réussit à faire entrer le comté de Nice dans la République française en 1792 et à le faire devenir département des Alpes maritimes, belle fable politique.
Faut-il brûler Raoult ? Et tous les sauveurs autoproclamés que nous avons suivis ? Nous vivons un moment où l'irrationalité des décisions prises, collectivement, depuis des décennies nous éclate au nez. Il est inutile de verser de l'huile sur le feu. Il convient de tenir des propos fermes et rassembleurs.
[Rediffusion] Réflexion à propos de Robin Verner, « Au nom de quoi ? », Editions Anfortas, 2019, et Jacques Ravenne, « La Chute. Les derniers jours de Robespierre », Paris, Perrin Plon, 2019. De l'usage de l'histoire et du respect du passé au XXIe siècle.
La Terreur est à la mode. Sans doute a-t-elle été toujours à la mode depuis que Tallien l’a inventée vraiment en août 1794. Mais que peut-on en faire maintenant sans tomber encore et toujours ? Va-t-on arrêter d'être encore pieux ! A propos du livre récent de Ronen Steinberg The Afterlives of the Terror.
Il va falloir que "nos politiques" en culotte courte arrivent à ne pas se penser détenteurs d'un "pouvoir régalien" comme la mode, lamentable et inquiétante, s'est imposée pour parler des pouvoirs liés aux fonctions présidentielles.
Qui va organiser des stages de "dérégalianisation" ?
Non, la violence en France ne date pas de la Révolution ! Non, l’Ecole française n’a pas raté l’enseignement de la Révolution ! Evitons le point Robespierre, comme on doit éviter le point Godwin !
[Rediffusion] À propos du livre de Momcilo Markovic « Paris brûle ! L’incendie des barrières de l’octroi en juillet 1789 », ou si l’on veut comprendre comment une révolution se fait, il faut revenir aux mécanismes sociaux et éviter de ressasser les vieilles lunes mémorielles, tout juste bonnes à faire de mauvais romans.
A propos d'un incident récent entre un politique et un universitaire en Italie, la question des foibe et l’affirmation de l’italianité, Un exemple de conflit mémoriel à portée européenne.
L’ouvrage témoigne bien entendu des convictions de son auteur, mais appuyé sur une solide érudition, porté par une écriture alerte, il mène une réflexion sur le recours au passé pour bâtir un projet politique et participe, à l’évidence, du projet d’une recomposition de la gauche qui doit retenir l’attention, y compris quand on n’en est pas.