Il semble inutile et totalement superflu de présenter Fabrice Arfi ici. Tous les abonnés connaissent, et bien au-delà tout le monde connaît ses remarquables enquêtes. Par la qualité et la rigueur de son travail, il a largement contribué à l’édification collective de Mediapart comme journal politiquement et économiquement indépendant.
Lorsque le Nouvel Observateur publia, le 5 avril 1971, – bien en amont du vif débat qui allait secouer les bancs de l’assemblée nationale en mai 1974, lors de la discussion de ce que l’on appelle désormais la loi Veil, promulguée le 17 janvier 1975 – une liste de 343 femmes courageuses qui décidèrent d’affirmer que, en toute illégalité à l’époque, elles avaient avorté ; Charlie Hebdo, la semaine suivante, le 12 avril 1971 fit une « une » particulièrement provocatrice, qui n’avait d’autre but alors que de dénoncer les propos et les agissements rétrogrades et machistes d’une grande majorité de parlementaires de droite.
« I am really sorry for this terrible arbitrage. » C’est dans cet anglais très approximatif que Frédéric Thiriez, président de la Ligue du Football Professionnel, s’est excusé vendredi dernier, auprès du président du Qatar-Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, à l’issue de la rencontre de Ligue 1, disputée au Stade de France entre Lens et le club précité, rencontre à la suite de laquelle l’arbitre Nicolas Rainville a été critiqué pour avoir expulsé trois joueurs en cinq minutes.
Le langage est généralement révélateur de la pensée d’un individu et de son comportement. Et l’on sait par ailleurs que les informations et les échos qui paraissent chaque semaine en page 2 du Canard Enchaîné n’ont jamais été démenties et s’appuient, en règle générale, sur des bases solides.